mercredi 31 décembre 2014

Bonne année !


L'heure du dernier bilan

Défi 1: (Réalisé – sixième roman à vie) J’ai terminé le premier jet de mon roman cette semaine. Pow ! Pow ! Pow ! Un feu d’artifice a résonné dans mon cœur. Si ce dernier sort à l’automne tel que prévu, cela me fera mon cinquième roman publié en six ans. Pas mal hein ? Il me reste deux mois pour peaufiner le texte à mon goût avant de l’expédier à mon directeur littéraire. Avis à tous ! Dès lundi, je m’enferme dans ma caverne…

Défi 2 : (Réalisé – 62 livres) Bien que ce ne fut pas une torture de lire tous ces livres, j’ai dépassé mon objectif. Après les huit bouquins que j’ai achetés et lus à mes petits-enfants pour Noël, j’ai dévoré en décembre le dernier roman de Aki Shimazaki, Azami, et achève Les yeux jaunes des crocodiles de Katherine Pancol (cadeau de Noël de mon amie Francine, merci !).

Défi 3 : (Réalisé – 10K au Marathon de Montréal accompli) À mon grand bonheur, je suis allée courir à l’extérieur avec ma fille le 26 décembre. Par temps froid, je continue l’entraînement à l’intérieur afin de participer à plus d’un marathon en 2015. Mais ce sera des petits 5K. J’essaierai d’améliorer ma performance au fur et à mesure des événements.

Défi 4 : (Réalisé – voyage en Italie) Ce fut le plus beau voyage de ma vie ! Plusieurs images de ce séjour se projettent encore dans mon esprit et elles y resteront jusqu’à la fin de mes jours, sans aucun doute.

Défi 5 : (Réalisé + ou -) Ma perte de poids de six kilos s’est maintenue jusqu’en décembre. Inutile de vous dire pourquoi j’en ai repris deux depuis ce temps-là ! Bon, le mois de janvier est normalement conçu pour rétablir l’équilibre, n’est-ce pas ? ;-)

Défi 6 : (Échoué – déficit de 10 billets) Si on compte celui de demain pour mes vœux de l’année 2015, j’aurai atteint un total de cinquante billets cette année. Très honnêtement, je suis contente de ce résultat, malgré le fait que je n’ai pas réussi ce défi. Étant très présente sur Facebook, je ne sais toujours pas si je vais conserver mon blogue. Disons que je me laisse l’année pour y penser.

Conclusion: 5 défis et ¾ réalisés ! 

Opinion personnelle : Je préfère nettement les défis aux traditionnelles résolutions de début d'année. À recommencer en 2015 !

mercredi 24 décembre 2014

Voeux pour Noël

Les cadeaux sont emballés et reposent au pied du sapin. Ça sent bon dans la maison. Même s’il pleut à boire debout dehors aujourd’hui, il y a quand même une couverture blanche sur les terrains qui rend le paysage un peu moins triste.

Ce soir, je vais fêter la veille de Noël en compagnie de mon cher mari et de ma fidèle Cooper. J’adore ce moment d’attente quand tout est prêt… ou presque, sachant que demain, mes enfants débarqueront chez nous en nous criant : « Joyeux Noël Maman, Joyeux Noël Papa ! ». Les petits, eux, auront les yeux grands comme des soucoupes en constatant que le Père Noël est passé par ici aussi. Nous trinquerons et mangerons pendant qu’ils s’amuseront avec leurs jouets.

Quelle chance nous avons de pouvoir profiter de tout ça en famille !

J’ai une pensée toute spéciale pour tous ceux et celles qui sont négligés en ce temps de réjouissances ou bien qui n’ont pas le cœur à la fête pour une quelconque raison. Je vous envoie des ondes positives et vous souhaite un Noël de paix, d’amour et de santé.

Je vous reviens bientôt avec mon dernier billet de l’année.


vendredi 12 décembre 2014

Oui, je le veux !

Qu’est-ce qui incline une personne à choisir un livre en particulier ? Le titre ? L’image ? Le résumé au verso ? Le coup d’approche ( le pitch en jargon des initiés ) qu’en fait son auteur (e) ? Ou le fameux bouche-à-oreille ? À la suite de mon expérience aux quatre Salons du livre cet automne, je vous donne mon opinion sur chacune des interrogations en prenant « Appelez-nous pas matante ! » en exemple.

Le titre de mon roman étant très accrocheur, je ne me suis pas lassée de voir la réaction des gens au moment où ceux-ci passaient devant ma table de dédicaces.
Mon opinion : le titre a été purement et simplement un incitatif à écrire sur cette génération de femmes dans la cinquantaine. Je trouvais que celles-ci ne méritaient pas cette étiquette infamante qu’on leur accole parfois.

L’image des quatre personnages féminins attablés au restaurant a eu également un impact positif sur le premier coup d’œil du visiteur.
Mon opinion : elle est véritablement reliée à l’histoire étant donné que les quatre amies accomplissent ce rite tous les mois. C’est moi qui ai déniché l’image par hasard et mon éditeur a gentiment consenti à l’utiliser. Je suis très chanceuse, mes quatre romans ont été illustrés en faisant appel à ma collaboration, mais ce n’est pas toujours le cas pour chaque auteur (e). Certains de mes collègues se sont montrés désolés de l’apparence de leur « bébé ».

Le résumé au verso – la quatrième de couverture pour le monde de l’édition – a été plus ou moins déterminant, d’après mes observations.
Mon opinion: il est très difficile de résumer en quelques paragraphes le contenu d’un roman. Certains révèlent malheureusement le punch ; je me retiens chaque fois de le lire pour cette raison. Celui d’Appelez-nous pas matante ! se contente de décrire mes personnages, suivi d’un bref prologue au récit. Plusieurs me félicitent après en avoir fait la lecture, car ils ne s’attendaient pas à ce genre d’aventures.

Le coup d’approche a dépendu de ma capacité à raconter joliment l’histoire en deux ou trois minutes.
Mon opinion : pas facile d’accrocher un lecteur dans un si court laps de temps, surtout qu’il est tenté par des milliers de bouquins exposés autour de lui. Dépendamment de l’affluence aux heures de ta présence aux Salons, il faut être prêt à renouveler son pitch en conséquence, sans toutefois perdre le sourire.  

Le bouche-à-oreille a contribué au succès de mes ventes.
Mon opinion : quand une personne me recommande un livre, c’est qu'elle l’a beaucoup aimé. C’est, selon moi, le meilleur incitatif pour faire l'achat d'un livre ou pour l'offrir à quelqu'un d'autre.

mercredi 3 décembre 2014

Avant-dernier bilan de l'année

Défi 1 : J’achève le premier jet du roman en cours. Encore une fois, pas de temps mort : de l’action et de la romance du début à la fin ! Les personnages sont devenus des proches au fur et à mesure des chapitres. Que c’est difficile de devoir me séparer de certains d’entre eux au fil de l’intrigue ! Pauvres petits orphelins, ne m’en voulez pas !  Tiens, peut-être qu’un jour, je vous adopterai de nouveau.

Défi 2 : En début d’année, je me suis imposée le défi de lire soixante bouquins. Avec les quatre du mois dernier, soit Récits de table d’ici et d’ailleurs de Lysiane Gagnon, le « road novel » Le Cherche Bonheur de Michael Zadoorian, Monsieur Ho de Max Férandon et la fabuleuse bande dessinée, Le fantôme d’Anya de Vera Brosgol, j’arrive à un total de cinquante-deux. Ce n’est donc pas trop difficile de calculer qu’il me reste huit livres à lire d’ici le 1er janvier 2015. Devinez ce que j’ai acheté à tous ses Salons du livre auxquels j’ai assistés ? Hé ! Hé ! Hé ! Huit livres pour enfants !

Défi 3 : Je maintiens la cadence pour l’entraînement. Un jour de marche et un jour de jogging. La température en dents de scie que nous connaissons en cette saison est peut-être propice aux virus, mais d’un autre côté, elle me permet d’aller courir à l’extérieur quand il y a redoux.

Défi 4 : Je prépare mentalement le prochain voyage à l’étranger, bien qu’il y a peu de chance qu’il se fasse en 2015. (Clarification : la fille ramasse ses sous pour visiter le Sud de la France et Barcelone.)

Défi 5 : Mon poids s’affiche à la baisse grâce à l’entraînement. Malheureusement, le temps des Fêtes risque de peser lourd sur la balance. Bon ! Je suis gourmande et je m’assume. Va falloir que je coure plus vite, c’est tout !

Défi 6 : Très certainement, je ne relèverai pas ce sixième défi. Selon les archives de ce blogue, je suis rendue à quarante-six billets en incluant celui-ci. Je prévois un total de cinquante, ce qui n’est pas mal tout de même. Vais-je continuer à alimenter ce blogue aussi régulièrement en 2015 ? À parier qu’il fera partie des résolutions du Premier de l'an.

mardi 25 novembre 2014

Adios la grisaille !

Ce n’est pas pour rien que les rafales qui soufflent à plus de 100 km/h aujourd’hui sont la source d’inspiration de ce billet.

Les nombreuses présences à ma table de dédicace au Salon du livre de Montréal, le weekend dernier, ont contribué à me donner des ailes. Grâce à vous, chers lecteurs et chères lectrices, je m’envole vers d’autres cieux. Je travaille très fort à vous créer des personnages aussi drôles que bouleversants. Comme dans la vie quoi ! Eh oui, on voudrait bien que ce soit plutôt amusant, mais la réalité est tout autre.

Appelez-nous pas matante !, malgré son titre ludique en est une preuve. Vous avez été plusieurs à me dire que vous ne vous attendiez pas à ce genre d’histoire. Que vous étiez surpris de vous retrouver dans un ou plusieurs de mes personnages. Que vous aviez le bonheur ou le malheur, hélas, d’en côtoyer quelques-uns dans votre vie. Certains m’ont remerciée pour ce bel hommage à la complicité féminine et pour le message d’espoir à la fin, surtout.

Je n’en dis pas plus, il faut le lire pour comprendre. 364 pages qui s’envolent aussi vite que les dernières feuilles dans ce vent d’automne…

mercredi 19 novembre 2014

Stupeurs et tremblements

C’est aujourd’hui que commence le Salon du livre de Montréal. Six jours à bouquiner à loisir parmi des milliers de livres ! WOW ! Pensez-y ! Des piles et des piles de livres pour tous les goûts et toutes les bourses ! Si vous n’êtes jamais allés à cet événement, je vous jure que les heures de plaisir compenseront amplement le temps de votre déplacement.

Même avant de devenir auteure, je ne manquais pas d’assister à cette grande fête littéraire, à moins de souffrir d’une grippe carabinée. Une semaine avant, je m’empressais de lire la programmation insérée dans La Presse du samedi, pour entourer les conférences qui m’intéressaient ainsi que les écrivains(es) dont je voulais une dédicace.

Je me souviens d’avoir été très, très intimidée par Amélie Nothomb. Quelques années après, quand j’ai vu le film Odette Toutlemonde basé sur la nouvelle d’Eric-Emmanuel Schmitt, je me suis tellement reconnue. Les joues écarlates, la bouche sèche, les mains tremblantes. C’est à peine si j’ai pu prononcer mon nom en entier tandis que je lui présentais son magnifique, Stupeurs et tremblements. Était-ce un hasard si le titre de son roman me dépeignait mot pour mot ?

Une autre année, c’était Michel Tremblay. Bon là, vous allez me dire que l’homme est tellement sympathique et ouvert à son public (vrai, vrai, vrai !) que lorsque je me suis plantée à sa table pour une dédicace, j’ai réagi autrement que cette malheureuse fois avec l’écrivaine belge. Hélasssss ! J’étais en totale admiration devant ce monument québécois ; j’avais les yeux pleins d’eau et la lèvre inférieure frémissante.

C'est à mon tour désormais de signer. (Aucun point de comparaison avec Nothomb et Tremblay, sauf pour la passion d'écrire !) Extra timide j’étais, extra timide je le suis encore…Pourtant, j’aime tellement ça quand des gens s’arrêtent pour me parler de mes livres. Ma nervosité prend le bord au bout de quelques minutes seulement ! Alors, si vous venez me rencontrer dans les prochains jours, mine de rien, vous allez contribuer à me corriger de ce détestable sentiment d’insécurité. J'espère vous y voir en grand nombre. ;-)

Bon Salon tout le monde !

mardi 11 novembre 2014

La citadine

Je suis arrivée à Rimouski après six heures et demie de route. Les derniers kilomètres n’ont pas été faciles à cause de la neige, de la glace et du vent. En débarquant de voiture, j’ai dit adieu à ma mise en plis. Puis je me suis battue avec ma fermeture éclair pour la relever jusqu’au menton. Mon Dieu ! Mon Dieu ! Où ai-je mis ma tuque et mes gants ? Ouais…, t’as vraiment l’air d’une citadine ! me suis-je dit en courant à toute allure vers l’hôtel.  

Bon ! Rendue dans ma chambre, je me suis recoiffée du mieux que je pouvais, j’ai glissé crayons et signets dans ma grosse sacoche de matante et suis descendue au rez-de-chaussée pour me prêter aux séances de signature.

Quel bonheur de retrouver mes collègues déjà installés à leurs tables ! On se salue, on s’embrasse et on se souhaite une bonne soirée ! Soit en raison de l’heure du souper ou du mauvais temps, les visiteurs se font d’abord rares. Puis ils commencent à arriver ! Yééééé ! Plusieurs me demandent de résumer mon livre et si l’intérêt l’emporte, une dédicace s’ensuit.  Yééééé ! Les heures passent vite ; c’est déjà le temps de céder ma place à un autre. Bonne soirée !

Je retourne dans ma chambre. Il y fait un peu froid, je règle le thermostat à 24C.  Pfff ! Une vraie citadine ! que je me répète en me moquant de ma frilosité excessive. J’enfile mon pyjama, des gros bas… et ensuite un chandail kangourou. Avale une bouchée avec un petit verre de vin. Je me glisse sous la couette pour écouter les nouvelles à la télé. Bâille de fatigue. Appelle mon mari : "Bonne nuit ! Bonne nuit ! Je t’aime ! On se voit demain soir !" Je ferme les yeux et rêve que je signe des piles et des piles de livres. 

Le lendemain, la réalité ne correspond pas tout à fait à ça, haha ! Pas grave, j’ai beaucoup de plaisir à communiquer ma passion avec mes visiteurs. Je quitte au milieu de l’après-midi sous un soleil radieux. La citadine allume au max le chauffage dans son auto. Gens de Rimouski, il fait un froid mordant chez vous en novembre, mais je tiens à vous dire que votre accueil est des plus chaleureux. À l’année prochaine !

samedi 1 novembre 2014

De bonbons et d'horreur...

Eh oui ! L’Halloween est déjà derrière nous ! C’est une très belle fête quand tout se passe bien, qu’il n’y a pas eu d’événements malheureux à reporter. La bouche pleine de bonbons, les petits monstres doivent s’en donner à cœur joie aujourd’hui en triant et en échangeant leurs sucreries. Chers parents, vous avez toute ma sympathie, hahaha ! 

Parlant d’horreur, avez-vous remarqué que les romans d’épouvante sont en hausse cette année ? Ce n’est pas pour me déplaire, moi la grande fan de ce genre de littérature. J’ai lu Dracula de Bram Stoker quand j’avais à peine douze ans. Puis je suis devenue accro. Je prenais le maximum de livres qui racontaient des histoires d’horreur à la bibliothèque. De quoi troubler la bibliothécaire qui m’a regardée d’un œil soupçonneux. Voyant ma détermination, la chère dame m’a recommandé par la suite Frankenstein de Mary Shelley, Lovecraft et puis mon coup de cœur de toujours, Edgar Allen Poe. J’ai découvert Stephen King à l’âge adulte ; son roman, Salem’s Lot, que j’ai lu en version anglaise m’a glacé le sang ! Je possède également plusieurs livres de Dean Koontz et Anne Rice.

Plusieurs auteurs(es) québécois(es) réussissent super bien dans le genre. Je salue ici ma collègue et amie, Madeleine Robitaille. J’attends son prochain roman avec impatience. Si vous aimez les livres d’épouvante, payez-vous la traite avec celui d’une autre collègue et amie, Marilou Addison. (Photo dans la marge à côté de ce billet.)

Ne reste qu’à vous souhaiter un bon weekend ! Profitez pleinement de l’heure supplémentaire demain matin. Ça n’arrive qu’une fois par année…

mercredi 22 octobre 2014

Confidences de Salon

Saviez-vous que les Salons du livre ne sont pas seulement des événements où on discute, vend ou dédicace des livres ? Ils sont aussi des lieux propices aux confidences de toutes sortes. Celles de visiteurs qui se déplacent expressément pour voir leurs auteurs préférés et qui bavardent avec eux de tout et de rien. Il y a aussi celles de tous ces écrivains qui renouent le contact. Je suis très fière de faire partie de cette belle fraternité d'auteurs(es) québécois(es).

J'ai la chance cette année de pouvoir faire la majorité d'entre eux. Ça me fait un bien énorme de quitter ma table de travail pour sonder le pouls de mes lectrices et de mes lecteurs. Je tiens à vous dire que vous nourrissez mon âme, que vous affûtez ma plume, que vous enflammez mon imagination. Ne vous en faites pas si vous n'achetez pas mon roman, sachez que je suis tout simplement ravie d'être là et de pouvoir faire un brin de causerie avec vous.

Gens du Bas-Saint-Laurent, je serai présente à votre Salon du livre. Venez me rencontrer les 7 et 8 novembre. Je vous préviens : Matante a de la jasette ! ;-)

jeudi 16 octobre 2014

Me revoilà !

Bilan:

Défi 1: Fini les vacances ! Malgré ma présence au Salon de l’Estrie pour les trois prochains jours, je compte me remettre au travail pour finaliser le premier jet du manuscrit. J’ai hâte de retrouver mes personnages qui se sont gracieusement éclipsés pendant les deux dernières semaines afin que je profite au max de mon voyage en Italie.

Défi 2 : Pas beaucoup de lecture ce mois-ci en raison de mon séjour à l’étranger. Emmaüs, d’Alessandro Barrico, j’ai débuté Dans de beaux draps en Italie de Melanie Fortin, une auteure québécoise, et j’ai acheté à Florence deux livres pour mes petits-enfants, L’elephante un po’ ingombrante, de David Williams et Guarda, c’è un buco… de Giovanna Mantegazza. (Photo ci-après) Total : 4


Défi 3 : Bien que j’aie réussi l’épreuve du 10 K au marathon de Montréal, je continue toutefois de m’entraîner. J’en retire tellement d’effets bénéfiques qu’il serait déraisonnable de cesser. J’en profite pour courir à l’extérieur avant que l’hiver s’installe dans quelques semaines.

Défi 4 : Mon voyage de rêve en Italie s’est avéré à la hauteur de mes attentes. De Venise, je retiens l’unicité et la beauté incomparable de cette ville portuaire ressemblant à un véritable labyrinthe. De Florence, je garderai toujours en mémoire l’exubérance de ses chefs-d'œuvre, ses paysages à couper le souffle et l’accueil chaleureux de sa population. De Rome, son histoire fascinante, l’indomptable désorganisation de ses habitants et ses fabuleux pins parasols dont je ne pouvais me lasser d’admirer. Je vous réserve un billet ultérieurement pour vous raconter quelques aventures de ce voyage inoubliable.

Défi 5 : Plusieurs m’avaient dit de ne pas me priver et vous aviez totalement raison. Je suis revenue avec une livre en moins ! Hahaha ! Ce genre de voyage est un vrai travail de mise en forme. Nous avons marché toute la journée, avons grimpé des centaines d’escaliers, avons descendu des côtes escarpées. Le bonheur dans tout ça, c’est que tous ces exercices étaient facilités par l’immense plaisir de nos découvertes.

Défi 6 : Appelez-nous pas matante ! continue sur sa belle lancée. On en a jasé à la radio pendant mon séjour en Italie et hier j’ai accordé une entrevue téléphonique à un journaliste de la Montérégie. Les critiques sont élogieuses et j’en suis ravie. Une librairie de mon quartier le considère dans les meilleures ventes. À la fin septembre, j’étais en position 69 (tout un chiffre, hahaha !) au palmarès Gaspard des meilleures ventes de livres français au Canada.

Je vous reviens la semaine prochaine pour vous parler de mon expérience au Salon du livre de l’Estrie. Gageons que j’aurai d’autres belles conversations à vous rapporter. À bientôt !

lundi 29 septembre 2014

Défi relevé

Eh ben, t’as réussi, ma fille ! me-suis-je dit en franchissant la ligne d’arrivée entre mes deux enfants. Au dernier cent mètres, ceux-ci m’ont surprise en décidant de me prendre par la main pour faire un sprint final. Haha ! Ils m’ont quasiment soulevée de terre !

J’étais tellement heureuse ! Pas seulement d’avoir complété mes 10 K en une heure vingt-quatre minutes, mais d’avoir parcouru le trajet avec ma fille et mon fils, c’était un moment si privilégié que je ne l'oublierai jamais. Pour eux, habitués à ce genre d’événement, c’était une simple promenade dans les rues de Montréal ; ils ont jasé ensemble tout le long comme si de rien n’était. De temps à autre, ils me demandaient si ça allait bien ou alors ils m’encourageaient à ne pas lâcher.

Il y a eu un moment après le 6 K… Ouf ! Il faisait chaud, le souffle me manquait, je leur ai dit, je vais marcher un peu. Je me suis botté le derrière au bout de dix secondes ! N’étais-je pas venue ici pour relever un défi !? Go ! Go ! Go ! J’ai retrouvé mes ailes. Et grâce à mes deux enfants, j’ai pu les garder jusqu’à la fin.

Janie et Vincent, je vous dois une grande partie de ma réussite. Merci ! Merci ! Je vous aime !





mercredi 24 septembre 2014

Souhaits

Avec gaieté de cœur, je quitterai la maison demain matin à l’aube pour me rendre à Jonquière où se tiendra le Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Je baignerai à nouveau dans cette ambiance chaleureuse de gens qui aiment lire. Discuter avec eux de ma passion me procure l’énergie nécessaire pour continuer dans cette voie créatrice qui sera la mienne pour bien des années, espérons-le ! Mon unique regret est de ne pouvoir y être qu’une seule journée en raison de ma participation au Marathon de Montréal. À mon âge, je dois mettre toutes les chances de mon côté pour relever ce défi personnel. Je me sens prête et je trépigne même d’impatience d’affronter mes 10K.

Je vous informe que mon site web, www.francinegauthier.com, a subi des modifications substantielles et d’autres suivront dans un avenir rapproché. Jetez-y un coup d’œil et n’hésitez pas m’écrire à cette adresse : francinegauthier@videotron.qc.ca. Je me ferai un plaisir de vous répondre.

Je vous reviens donc lundi avec un résumé des prochaines journées. Souhaitez-moi beaucoup de salive jeudi et des ailes dimanche !  


vendredi 19 septembre 2014

Remerciements

Hier j’ai fait une petite tournée dans différents magasins afin de constater la présentation faite à mon roman. Je suis revenue chez nous avec le cerveau en ébullition après avoir vu les piles de livres partout !

Le calme étant revenu en soirée (très, très tard, je dirais, pour une fille qui se couche habituellement de bonne heure), j’ai songé que tout ce bonheur ne serait jamais arrivé sans l’aide de quelques personnes dans mon entourage.

Outre ma famille et mes amis qui me soutiennent depuis le début dans cette grande aventure, je tiens à remercier trois femmes en particulier.

D’abord, Chantal Ravary pour ton assistance indispensable dans l’écriture de RêveMarie. Diana Cormier Pastena également pour ton aide précieuse à la traduction du français à l’italien dans cette trilogie. Et Francine Fournier pour ton support constant durant les deux dernières années des péripéties de mes quatre matantes.

Merci, mes chères amies ! Je n’y serais jamais arrivée sans vous. Je ne l’oublierai jamais.

Bon, je sors courir avant d’exploser littéralement de joie !

mardi 16 septembre 2014

3-2-1 Go ! Les matantes !

C’est demain que paraîtra en librairie mon nouveau roman. Yéééééééééééééééé ! Comment est-ce que je me sens à la veille de cette sortie, si vous ne l’avez pas deviné encore ? Tour à tour heureuse, fébrile, confiante, angoissée ; je vous le donne en mille, ça frôle l’ivresse !

Heureusement qu’il y a le jogging pour faire chuter mon taux d’adrénaline. L’épreuve du marathon aura lieu le 28 septembre prochain. Comme le dit l’adage, j’ai des fourmis dans les jambes. Surtout depuis que je sais que je peux courir 10K en soixante-dix minutes. Pas pire temps, hein, pour une matante !

Mais en attendant, je vais savourer cette journée spéciale demain. L’aboutissement de deux années de travail ! Ça mérite de faire la fête, n’est-ce pas ?



mardi 9 septembre 2014

Bilan

Défi 1: Le manuscrit en cours d'écriture avance désormais plus rapidement maintenant que l’été tire à sa fin. J’ai rédigé deux chapitres en quatre jours : une bonne moyenne au crayon, n’est-ce pas ? Il faut que je mentionne aussi que le plan remis à mon éditeur me facilite le travail. Moi qui détestais auparavant toute forme de planification avant le premier jet, je ne pourrais plus m’en passer.  

Défi 2 : Plusieurs lectures, le mois dernier. Étant donné l’événement du 12 août, on achète un livre québécois, je me suis gâtée en me procurant une bande dessinée longtemps convoitée, Le Noël de Marguerite d’India Desjardins et Pascal Blanchet, Un lundi sans bruit de Max Férandon (Diana, j’ai l’intention te le prêter celui-là ; on s’en reparle), Drama Queens de la regrettée Vickie Gendreau, un roman sans censure qui m’a bouleversée par moments, Je vais mieux, un second David Foenkinos que j’ai dévoré, d’Alain M. Bergeron, le tome 6 de Billy Stuart – Le cratère de feu, que j’ai acheté pour les vacances de Léo, cinq livres à toucher et à volets pour le premier anniversaire de ma petite Fannie qui adore déjà regarder des livres ( désolée je ne me souviens plus des titres), et pour finir, je viens de commencer Une fille, qui danse de Julian Barnes. Total : 11 Wow !

Défi 3 : Avant de tomber malade, je suis arrivée à jogger 60 minutes sans m’arrêter une seule fois, autour de 8K environ. J’ai repris l’entraînement dimanche dernier. Pas trop découragée, je dirais. Je me réessaye demain. Avec le temps plus frais, ça me permet de courir un ti-peu plus vite.

Défi 4 : J’ai acheté mes billets de train. Notre voyage en Italie devient de plus en plus concret. L’excitation est aussi de plus en plus présente.

Défi 5 : Perdu 1 kilo. Je surveille ce que je mange en privilégiant les magnifiques légumes et fruits de la saison. Ça aide aussi de mettre de l’eau dans son vin, hihi !

Défi 6 : 6 billets. Je vous l’avais dit ! Avec la sortie d’Appelez-nous pas matante !, la fille est fébrile comme ça se peut pas. Même si la température chute en septembre, ce mois s’annonce très chaud pour moi. Je retourne faire des salons, à commencer par la belle région Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ce sera une première pour moi. Il paraît que c’est un événement super accueillant. Je suis désolée de ne pouvoir y assister qu’une seule journée en raison de ma participation au Marathon de Montréal. 

Je vous reviens à la veille de la sortie officielle de mon livre. À bientôt !

samedi 6 septembre 2014

L'écriture, une aidante naturelle.

Je fais des crises aiguës d’urticaire depuis l’enfance. Je me souviens de chacun de mes épisodes ; celui-ci n’était heureusement pas le pire que j’ai eu. Ce n’est pas parce que c’est extrêmement souffrant, c’est parce que l’irritation qu’elle vous cause vous rend complètement dingue par moment. En bref, vous voulez vous arracher la peau !

J’ai passé au travers de mon affection en m’absorbant dans mon travail. J’ai découvert que le meilleur des médicaments aura été mon écriture !  Merci à toi fidèle complice ! Grâce à toi j’ai vaincu le monstre de la gratouille. Quant à toi, sale emmerdeuse, si tu reviens me torturer, je n’hésiterai pas à ressortir mon arme de destruction massive !


Hé ! Hé ! Trop heureuse de ma victoire ! À bientôt pour le bilan de mes défis.

lundi 1 septembre 2014

Ça me démange !

Je vous reviendrai quand j'aurai réglé mon problème irritant. Pour l'instant, j'ai de la difficulté à écrire à cause d'un crise aiguë d'urticaire. J'ai les paupières démesurément gonflées et suis couverte d'éruptions de la tête au pied. Et ça piiiiique !
Berk ! Pas belle à voir, la fille !

À bientôt

lundi 25 août 2014

Rester concentrée

À moins d’un mois de la sortie de mon roman, « Appelez-nous pas matante ! », me botter le derrière tous les jours pour progresser dans mon travail actuel. Réussir à y ajouter des chapitres inédits. Hé ! Hé ! Surprise, monsieur l’éditeur !

À un peu plus d’un mois de mon marathon, accélérer l’entraînement et atteindre 8 K en 65 minutes. Espérer réussir le 10 k  le jour J pour ne pas faire honte à mes deux enfants qui, eux, vont le faire les deux doigts dans le nez, c’est sûr !

À cinq semaines de mon voyage de rêve en Italie, réussir à articuler correctement en italien pour ne pas me retrouver dans le trouble, genre : Où sont les toilettes ? C’est bien le train en direction de Florence ?

Après huit mois à surveiller mon régime alimentaire, apprécier ma grillade et ma salade au lieu de rêver d’un carbonara, accompagné d’un chianti. Ha ! Ha ! Douce revanche bientôt en Italie et reprise de mes 5 kilos aussi. 

À la fin de mes journées, réussir à lire deux grosses pages sans cogner des clous. Ce n'est pas beaucoup, je sais, mais la madame est pus capable rendue là. 

Dans cinq ou six jours, je vous fais le bilan mensuel de mes défis. 

À très bientôt !

mardi 19 août 2014

Résumé - Quatrième de couverture - Appelez-nous pas matante !

Tant redoutée, la cinquantaine a récemment frappé quatre amies d’enfance :

L’athlétique Frédérique, une policière retraitée qui réalise son rêve d’avoir sa propre boutique de fleurs, célibataire depuis que son fiancé et coéquipier est décédé sur le terrain.

La très loyale Susan, une éminente avocate connue pour son franc-parler, qui s’assume en tant que cougar préférant planter ses crocs dans la peau ferme de lionceaux en rut.

L’adorable mais bonasse Charlotte, une assistante dentaire éprouvée par un divorce, son ex-conjoint l’ayant plaquée pour une femme plus jeune, capable de lui donner l’enfant qu’elle n’avait pu concevoir.

Enfin, l’intellectuelle et ancienne enseignante Anne-Marie, qui goûte à une retraite où il lui faut conjuguer de lourdes tâches : veiller sur sa mère atteinte d’Alzheimer, prendre soin constamment de ses petits-enfants et s’occuper de son coq en pâte de mari qui se dérobe de ses devoirs familiaux.

Au bord de la dépression, Anne-Marie quittera tout et demandera à ses trois amies, dans une lettre écrite, de prendre temporairement sa relève. Par solidarité, les trois femmes déjà bien occupées se partageront les obligations de leur acolyte.

Il n’en tiendra qu’à Frédérique, Susan et Charlotte de remplir ce mandat de taille sans effriter leur camaraderie… tout en prouvant au monde que le temps n’a pas fait d’elles des « matantes » !

vendredi 8 août 2014

Appelez-nous pas matante !

Étant donné que certaines librairies, mon distributeur ainsi que Amazon (???) mentionnent déjà mon titre sur Internet, je suis obligée de vous livrer une partie de ma surprise.

Appelez-nous pas matante ! est un roman qui raconte l’amitié de quatre femmes dans la cinquantaine aux prises avec les problèmes inhérents à leur âge.

S'il n'y a pas d'autres échappatoires, je vous dévoilerai le reste dans une semaine.

jeudi 7 août 2014

Compte à rebours

Il ne reste que 8 jours avant de vous dévoiler le titre à paraître au mois de septembre ainsi que le nouveau site/blogue à mon nom. Houlà ! Je suis excitée comme une puce ! Non, mille puces… qui me gratte constamment le ciboulot !!!

Quand ça fait plusieurs mois que l’on prépare une surprise de taille et qu’elle va se manifester très bientôt, c’est difficile de ne pas ressentir de la fébrilité. Tout ce que je peux vous dire, c’est que je suis extrêmement satisfaite de mon travail et de ceux et celles qui ont contribué à le réaliser.

Alors, je vous demande un tout petit peu de patience et je vous garantis de ne pas vous décevoir.

Pour ceux et celles qui sont toujours en vacances, profitez-en, cette saison est superbe jusqu'à maintenant ! Et la prochaine s’annonce encore plus hot !

jeudi 31 juillet 2014

Ça sent le mois d'août !

Défi 1 : Bien que mon désir d’écrire soit omniprésent, il faut que j'admette qu’il est difficile de décliner certaines activités pendant les vacances d’été. Alors mon calepin de notes me suit partout, ce qui me permet de griffonner toutes les idées qui m’effleurent l’esprit. Mon entourage qui connaît désormais cette pulsion incontrôlable me pardonne généreusement mes incartades. Merci à vous !

Défi 2 : Lecture ce mois-ci : une suggestion de mon beau-frère Normand, La vérité sur l’affaire Harry Quebert, de Joël Dicker, L’art d’écrire les battements de cœurs, Jan-Philipp Sendker, Transatlantic, Colum McCann (magnifique livre, merci Diana !) et j’achève le capoté, mais ô combien imaginatif Aliss de Patrick Sénécal. Total : 4

Défi 3 : Comme je plafonne à 6 K (lire, je suis à bout de souffle !), j’ai demandé des conseils à ma fille, l’experte en marathon. Il faut que j’augmente mon temps de course sans m’arrêter une seule fois avant d’augmenter ma distance. C’est ce que j’ai commencé à faire ; j’en suis à 55 minutes et il faut que j’atteigne d’ici la fin de septembre une heure 30 minutes.

Défi 4 : Vous ai-je déjà dit que mon pauvre mari grince des dents chaque fois qu’il trimbale nos valises à l’étranger ? Alors pour ménager son dos lors de notre voyage en Italie, je lis tout ce qui s’écrit sur comment faire pour voyager léger. J’ai commencé à noter ce que j’ai l’intention de ranger dans nos deux valises. Les contenants petits formats sont achetés et les vêtements infroissables et souliers de marche ultra confortables également.

Défi 5 : Ce sera court ; pas de perte de poids. La raison : le rosé de Californie, Gris de cigare, est arrivé ! Avis à mon amie Louise qui me l’a recommandé l’année dernière. Pour ceux qui veulent y goûter, il n’y a malheureusement pas beaucoup d’arrivage, alors vérifiez auprès de votre succursale de la SAQ et il se détaille à 22.80$.

Défi 6 : 4 billets seulement, mais je sens que le mois prochain sera assez actif de ce côté. Beaucoup de nouvelles à vous annoncer au sujet de mon roman publié chez LÉR. Pour une question de marketing, mon éditeur m’a suggéré d’attendre un mois avant sa sortie en librairie avant d’en parler. Savez-vous quoi ! Je compte maintenant les jours tellement je suis excitée. 

mercredi 23 juillet 2014

Ça avance ! Stop ! Ça avance !

Petite précision avant de commencer :

Si j’ai dit dans le dernier billet que j’écris quand la plupart d’entre vous dorment, ce n’était pas pour me vanter, croyez-moi. J’aimerais me lever à une heure normale, genre 6 h ou 7 h du matin, mais j’ai eu beau tout essayer pour traiter mes insomnies, mes journées débutent invariablement à 5 h, 4 h et parfois même 3 h. J’en profite donc pour écrire quelques heures avant que la maisonnée se réveille.

C’est aussi bien parce que l’écriture du roman en cours avance à la cadence d’un escargot. La faute revient à la belle saison qui file, elle, à vitesse grand V. Par expérience, je sais qu’il est inutile de s’acharner à écrire durant les mois d’été, si on est tiraillé entre le travail et l’envie d’en profiter.

J’ai donc décidé de me faire cigale, quitte à danser la danse de Saint Guy durant les prochaines saisons froides.

Je termine en espérant vous faire saliver un peu. Notez cette date : 15 août. Je vous révélerai enfin le titre du roman à paraître le 17 septembre, la superbe photo de couverture et son résumé. J’aurai également un nouveau site à vous présenter qui vous indiquera les horaires de mes séances de signatures à travers le Québec. 

mercredi 16 juillet 2014

Pique-nique et terrasse

L’été c’est le temps idéal pour se rencontrer. Beau temps, mauvais temps, on s’improvise des sorties entre amis, collègues ou membres de la famille.

J’adore préparer de beaux pique-niques comme ma mère faisait lorsque nous étions petits. Et hop ! Dans la glacière : fromages, saucisson, baguette, fruits et légumes, trempette, bouteille d’eau et bouteille de vin. Manger dans un champ de lavande avec mon amie d’enfance est un pur bonheur ! Tellement que nous renouvelons l’expérience chaque année.

Demain, ce sera au tour des filles du cercle littéraire. Cette fois, nous irons dîner sur la terrasse d’un resto de la Petite-Italie. Nous jaserons de notre dernière sélection autour d’un bon repas accompagné d’un verre de chianti. Tchin ! Tchin ! Les liseuses boulimiques !

Samedi midi, pique-nique en famille sous les grands pins de St-Jérôme. Parties de frisbee et marche en forêt pour digérer le tout. Photo de famille annuelle.

Dimanche, après une partie de golf (notre première de l’année, hiiiii ! fooooore !!!), notre quatuor amical soupera et trinquera joyeusement sur la terrasse pour oublier, peut-être, le pointage sur nos cartes.

Dans le prochain billet, je vous parlerai de l’écriture du roman en cours. Oui, oui, je trouve le temps d’écrire malgré toutes mes activités. À l’heure que plusieurs d’entre vous dorment, disons…  



mardi 8 juillet 2014

Trop c'est comme pas assez !

Je regarde rarement la télé, surtout l’été. Il n’y a pas si longtemps, c’était presque tout le temps des reprises, des reprises de vieilles émissions, devrais-je spécifier. Alors, bof !

Maintenant, les réseaux de télévision et internet nous bombardent à qui mieux mieux de leurs séries mises en branle depuis plusieurs saisons déjà. Il y en a pour tous les goûts, en voulez-vous en v’là ! : zombies, chevaliers, fantômes, psychopathes,  criminels et avocats véreux, extraterrestres, hackers, prisonniers, présidents, sexologues, dépressifs, euphoriques… Et si ce n’était que cela, on passe de l’ère préhistorique à un futur indéterminé en un changement de poste. Misère ! Suis-je la seule à me sentir totalement perdue dans cette confusion de genres et de rôles ?

Je connais des fanatiques qui regardent ces séries en rafale, des jours et des nuits, affalés sur leur divan ou dans leur lit, mangeant à peine pour ne pas perdre le fil de leur histoire. Ils en sont accros et se lamentent quand ils ont fini de visionner et qu’ils doivent patienter plusieurs mois pour voir la suite.

Traitez-moi de vieux jeu, mais moi, je préfère occuper mon temps autrement. Lire un bon livre, assister à une séance au cinéma, voir un spectacle, se payer une visite au musée, participer à un des nombreux festivals. Tout ça me nourrit l’esprit, me change les idées, favorise les échanges entre amis ou dans mon couple ! Désolé, mais je deviens rapidement dégoûtée par cette surcharge d’émissions.

C’était mon opinion…

lundi 30 juin 2014

Fini les jours de farniente !

Bilan du mois juin :

Défi 1 : Je suis à peine revenue que j’ai déjà hâte à me remettre au travail. Incapable de mettre mon cerveau à off, même en vacances ! Il y a tant de choses qui m’inspirent lorsque je suis en mode observation. Les gens, les couleurs, les odeurs, les conversations, les contretemps — eh oui ! Cela fait partie des vacances parfois…

Défi 2 : Je me suis repris ce mois-ci, de courtes lectures avec des avis partagés. Je commence par les favorables : Le jour avant le bonheur d’Erri De lucca, Les aurores montréales de Monique Proulx, L’invité de Roald Dahl, Le cri des oiseaux fous de Dany Laferrière. Les moins aimés : Le syndrome de la vis de Marie-Renée Lavoie (sujet d’intérêt pour moi vu mes insomnies, mais mal exploité) et La vie en mieux d’Anna Gavalda (j’ai donné une autre chance à l’auteure, mais là, je crois que je vais la bouder pour quelque temps). Un livre sur les desserts américains ; prouesses culinaires à l’horizon ! Total : 7

Défi 3 : Nette amélioration dans ce défi. Je cours désormais 6 K sans m’arrêter - 3 K en Floride mais sous une chaleur tropicale, ce n’est quand même pas pire ! Je compte ajouter des inclinaisons à mon parcours dans le prochain mois.

Défi 4 : Bon ! Après notre dernier voyage aux USA, j’ai intérêt à ne pas me fier à mon mari quant aux directions à prendre en Italie. Aucun sens de l’orientation ! (Fou rire)

Défi 5 : Perdu 2 K ! Yé ! Les efforts commencent à payer.

Défi 6 : 3 billets seulement pour cause de vacances. Je me reprends en juillet si mon charmant mari me laisse du temps pour écrire pendant ses secondes vacances à la fin du mois. 


samedi 14 juin 2014

Vacances

On me demande parfois ce que je ressens en terminant un livre.

Quand j’ai fini le tome 1 de RêveMarie, j’ai versé quelques larmes. Des larmes de fierté pour être plus précise ; il marquait ma première publication. Le tome 2, c’était un énorme soupir de soulagement parce que plusieurs contretemps sont survenus lors de l’écriture. Le dernier tome de la trilogie m’a valu un cri de joie et une danse endiablée. Yé ! J’avais accompli ma mission !

Le petit dernier – désolée, je n’ai pas encore le droit de vous dévoiler le titre – est parti pour la mise en pages lundi dernier. Quand je l’ai expédié à mon éditeur, hou la la !, ce que j’ai versé un torrent de larmes. Confidence. Je me suis âprement battue pour que celui-là soit publié et je suis très fière de ne pas avoir baissé les bras. Il fut un temps où j’avais l’impression d’être la seule à y croire et maintenant il fait l’émerveillement de plusieurs.

Gra-ti-fiant !

Je vais passer un superbe été en pensant à sa sortie à l’automne. Et puis, il y a l’autre sur lequel je planche qui me donne tant de plaisir à écrire. Je me dis tous les jours que je suis extrêmement chanceuse de faire ce que j’aime le plus dans la vie. Mais dans quelques jours, je prends une pause bien méritée en allant à la mer. C’est un besoin vital pour moi de plonger dans l’océan. La faute incombe à mes parents qui emmenaient fréquemment leur petite famille dans le Maine, comme en fait foi cette photo de ma sœur et moi. Cette année, celle-ci m’accompagne. Nous partagerons ensemble de merveilleux souvenirs et en rapporterons des nouveaux.

Je vous reviens donc à la fin juin avec d’autres billets. J’en profite pour souhaiter une bonne fête nationale à tous les Québécois et Québécoises. À bientôt !




samedi 7 juin 2014

Avis: ce billet donne la chair de poule !

Un ouvrage français du 19e siècle relié avec de la peau humaine, a-t-on appris vendredi de l'université américaine d'Harvard.

Il s'agit de l'oeuvre de l'auteur français Arsène Houssaye, Des destinées de l'âme, qui fait partie des livres anciens conservées par la bibliothèque Houghton d'Harvard, spécialisée dans ces ouvrages. Des conservateurs d'Harvard et des scientifiques ont fait des tests sur la reliure avec plusieurs méthodes, sur la base de particules microscopiques récupérées en différents endroits. Ils sont sûrs à 99% que la reliure est d'origine humaine. En le regardant attentivement, on distingue facilement les pores de peau.



Cette pratique dite de bibliopégie anthropodermique, aussi étrange qu'elle paraisse aujourd'hui, n'était selon l'université pas exceptionnelle. Il y a de nombreuses références d’occurrences similaires au 19e siècle, où des corps de criminels exécutés ont été remis à la science, et leur peau donnée à des tanneurs et relieurs.

Cette nouvelle surprenante me dégoûte et m'allume à la fois. Si je n'étais pas si occupée à écrire autre chose, ce sujet me servirait de point de départ pour un thriller.

Je ne sais si je serais capable de tenir ce livre entre mes mains. Et vous ?

vendredi 30 mai 2014

Fin de mois


J’adore le mois de mai ; c’est un de mes préférés. Tout ce renouveau dans la nature me rend quelque peu pompette ! Je ne me lasse pas de regarder les différentes nuances de verts sur les pelouses, les feuilles tendres qui se balancent dans les arbres, les nouvelles pousses qui promettent dans les jardins. Dès que je mets le pied dehors, je passe mon temps à humer les odeurs de lilas, de muguet, de fleurs de pommiers qui parfument l’air. Je ressemble à mon chien qui renifle la présence d’un chat ou d’un écureuil dans les environs. Alors que juin se pointe le nez, l’heure est au bilan.

Défi 1 : Le plan du prochain roman a été accepté. Un titre accrocheur a été choisi. L’écriture a commencé et cela me rend très, très heureuse. Mes personnages m’habitent entièrement dorénavant. Avis à ceux qui veulent me parler, j’ai souvent la tête occupée ailleurs.

Défi 2 : Mes lectures se sont faites rares ce mois-ci en raison des parties du Canadien qui m’ont tenue réveillée bien tard. Maintenant qu’ils sont éliminés (snif!), je pourrai continuer de lire La logeuse d’Éric Dupont. Pour ce qui est des autres, j’ai lu Billie d’Anna Gavalda, qui n’est malheureusement pas mon préféré de cette auteure. Je l’aimais m’a ébloui et reste pour moi son chef-d’œuvre. Je dévalise régulièrement ma bibliothèque de tous les beaux livres sur l’Italie. J’ai lu rapidement Mille jours à Venise et Mille jours en Toscane de Marlena de Blasi, deux romans sympathiques axés autour de la beauté des lieux et de sa gastronomie. Total : 4

Défi 3 : Dépendant de la température, j’ai couru 3 K à l’extérieur et 5 K à l’intérieur. Je suis pas mal satisfaite des résultats : aucune courbature après ces deux parcours. Il faut dire que le fait d’effectuer de grands travaux sur mon terrain a grandement contribué à ma remise en forme.  

Défi 4 : De bons amis viennent souper à la maison ce samedi pour nous parler de leur tout récent voyage en Italie. La soirée sera agrémentée de quelque cinq cents photos à regarder défiler sur notre écran de télévision. Tout comme mon verre de chianti, mon carnet de notes sera à portée de main…

Défi 5 : Pas de perte de poids ce mois-ci, mais j’ai toutefois remarqué une restructure de ma silhouette. Encourageant !

Défi 6 : 5 billets en tout pour ce blogue. Plus bavarde que le dernier mois, et peut-être moins que le prochain considérant mon travail de révision linguistique sur mon récit contemporain qui sortira le 17 septembre. Houlala ! Ce que j’ai hâte de vous montrer la page couverture ! Superrrrrrbe ! Mon éditeur m’a dit de patienter encore un peu avant de vous en parler. Ce que je ferai, promis, au début de juillet, à mon retour de courtes vacances sur le bord de la mer. 

samedi 24 mai 2014

Titre ???

Zut ! Je croyais avoir trouvé le bon titre pour mon roman, mais nenni. Il n’enthousiasmait pas mon éditeur. À moins qu’il soit source d’inspiration comme celui du dernier, ce n’est pas facile de trouver un titre accrocheur qui cible l’essentiel de son histoire.

Et la recherche est repartie.

J’ai testé plusieurs titres auprès de mon entourage. Non ! Euh…, c’est plate ! C’est cucul ! Pas ça ! Peut-être… Ça ne me dit rien. Trop osé ! Pas assez ! Hiiiiii ! Merde, merde, merde ! Scusez-moi ! Souffrant déjà d’insomnies, mes nuits sont encore plus courtes depuis que je cherche ce fameux titre. Les cernes me dévorent une partie du visage, je vous le jure !

Mais il y a de l’espoir heureusement. Un des cinq titres que j’ai soumis hier à l’éditeur, a eu l’heur de lui plaire. Yééééé ! Mais lequel ? Il me le dira après la réunion de lundi prochain, a répondu mon maître hitchcockien du suspense. Fiou ! Plus que quelques jours avant de pouvoir dormir sur mes deux oreilles.

À suivre dans le prochain billet… 

jeudi 15 mai 2014

2 de 3

Je me sens comme si j’avais gagné la coupe Stanley ! Deux contrats d’édition en trois mois. Vous l’avez deviné, mon plan a été accepté. J’ai la bénédiction de mon éditeur pour poursuivre mon travail d’écriture, m’a-t-il gentiment souligné en fin d’après-midi hier.

J’ai tellement hâte de renouer avec mes treize magnifiques personnages. Vivre avec eux jour et nuit pendant des mois ; les entendre rire, pleurer, rager, s’aimer, s’entre-déchirer… ; les façonner à mon gré pour qu’ils vous tiennent en haleine pendant plus de trois cents pages.

Je suis tellement choyée de pouvoir faire ce que j’aime le plus dans la vie ! Je ne pourrais toutefois y arriver sans le soutien de ma famille et de mes amis. Je les remercie tous et chacun pour leur patience envers moi, pour leur foi en mon talent, pour leur présence rassurante dans les moments de doute et pour leur participation active lors d’une sortie de livre. Je vous aime profondément.

Je repars à l’aventure ! Vous embarquez avec moi ?

samedi 10 mai 2014

Sevrage

C’était trop dur. J’ai recommencé. Pas capable d’arrêter. J’en avais besoin comme l’air que je respire… Hahaha ! Ne vous inquiétez pas, je ne suis ni alcoolique ni toxicomane, j’étais seulement en manque d’écriture.

Depuis le jour où j’ai expédié le plan du prochain roman à l’éditeur, j’ai essayé de tromper l’attente en faisant toutes sortes de choses. Dans ce même courriel, j’ai spécifié à ce cher homme que deux ou trois semaines sans écrire me feraient du bien, que je devais calmer quelque peu mes neurones. Savez-vous quoi ? C’est l’inverse qui s’est produit ! Les idées dans ma petite tête se sont activées comme si elles se préparaient, elles aussi, à courir un marathon. Les pestes m’ont rendu la vie si insupportable que j’ai cédé, aujourd’hui, en ouvrant un document.

Après avoir rédigé un seul paragraphe, j’ai vite réalisé que c’était un combat désespéré de vouloir mettre sous silence cette passion qui est ancrée au plus profond de mon être. Il n’y a pas à dire, les mots et moi sommes indissociables, nous sommes liés à la vie à la mort. Ouf ! Je respire déjà plus librement… 

Bonne fête à toutes les mamans demain !  

samedi 3 mai 2014

L'heure du bilan

Désolé pour le retard dans mon bilan, mais la vie me bouscule quelque peu ces temps-ci. Je n’ai rien contre cependant, car ce sont toutes de bonnes choses qui m’arrivent.

Défi 1 : Le plan du prochain roman est remis. Plus de 37 pages au total avec une suggestion de trois titres, une description de treize personnages et un résumé détaillé de vingt chapitres. Je saurai dans quelques jours si mon travail a été accepté ou bien refusé. Chose certaine, j’y suis déjà attaché, je rêve maintenant de mes personnages la nuit.

Défi 2 : La mort de Gabriel Garcia Márques m’a incitée à lire trois de ses œuvres : Mémoire de mes putains tristes, Chronique d’une mort annoncée et Récit d’un naufragé. Je suis encore sous le choc de cette perte immense dans le monde littéraire. Je suis en train de lire Crimes à la librairie, seize nouvelles écrites par des auteurs québécois. Savoureux ! Total : 4

Défi 3 : Je poursuis l’entraînement en y incorporant de la musculation en raison d’une vertèbre lombaire étirée. Ayoye ! Merci à Marie-Claude Baril, ma chiro, pour sa poigne d’acier ! Triple ayoye ! Je prévois aller courir à l’extérieur cette semaine.

Défi 4 : Coudonc ! Chaque fois que je parle à quelqu’un de mon futur voyage en Italie, j’entends ce commentaire : "Heille ! Moi aussi, j’y serai à ce temps-là !" Hahaha ! On va se retrouver toute une gang de Québécois à boire du chianti ! Les Italiens n’en reviendront pas !

Défi 5 : J’ai perdu un autre kilo qui a eu la mauvaise habitude toutefois de fluctuer selon les humeurs de dame Nature. Je n’ai pas besoin de vous expliquer les raisons, presque tout le monde râle à propos de notre printemps tardif.

Défi 6 : 3 billets et ¾ si l’on compte celui-ci un tantinet en retard. Avis à tous : je prépare un nouveau site internet à mon nom, qui inclura un volet pour le blogue, une biographie, la liste de mes romans ainsi que le petit nouveau prévu pour l’automne prochain et pour finir un volet sur les sujets d’actualités et les séances de signature. Merci à mon fils Vincent pour son aide précieuse !