mardi 25 novembre 2014

Adios la grisaille !

Ce n’est pas pour rien que les rafales qui soufflent à plus de 100 km/h aujourd’hui sont la source d’inspiration de ce billet.

Les nombreuses présences à ma table de dédicace au Salon du livre de Montréal, le weekend dernier, ont contribué à me donner des ailes. Grâce à vous, chers lecteurs et chères lectrices, je m’envole vers d’autres cieux. Je travaille très fort à vous créer des personnages aussi drôles que bouleversants. Comme dans la vie quoi ! Eh oui, on voudrait bien que ce soit plutôt amusant, mais la réalité est tout autre.

Appelez-nous pas matante !, malgré son titre ludique en est une preuve. Vous avez été plusieurs à me dire que vous ne vous attendiez pas à ce genre d’histoire. Que vous étiez surpris de vous retrouver dans un ou plusieurs de mes personnages. Que vous aviez le bonheur ou le malheur, hélas, d’en côtoyer quelques-uns dans votre vie. Certains m’ont remerciée pour ce bel hommage à la complicité féminine et pour le message d’espoir à la fin, surtout.

Je n’en dis pas plus, il faut le lire pour comprendre. 364 pages qui s’envolent aussi vite que les dernières feuilles dans ce vent d’automne…

mercredi 19 novembre 2014

Stupeurs et tremblements

C’est aujourd’hui que commence le Salon du livre de Montréal. Six jours à bouquiner à loisir parmi des milliers de livres ! WOW ! Pensez-y ! Des piles et des piles de livres pour tous les goûts et toutes les bourses ! Si vous n’êtes jamais allés à cet événement, je vous jure que les heures de plaisir compenseront amplement le temps de votre déplacement.

Même avant de devenir auteure, je ne manquais pas d’assister à cette grande fête littéraire, à moins de souffrir d’une grippe carabinée. Une semaine avant, je m’empressais de lire la programmation insérée dans La Presse du samedi, pour entourer les conférences qui m’intéressaient ainsi que les écrivains(es) dont je voulais une dédicace.

Je me souviens d’avoir été très, très intimidée par Amélie Nothomb. Quelques années après, quand j’ai vu le film Odette Toutlemonde basé sur la nouvelle d’Eric-Emmanuel Schmitt, je me suis tellement reconnue. Les joues écarlates, la bouche sèche, les mains tremblantes. C’est à peine si j’ai pu prononcer mon nom en entier tandis que je lui présentais son magnifique, Stupeurs et tremblements. Était-ce un hasard si le titre de son roman me dépeignait mot pour mot ?

Une autre année, c’était Michel Tremblay. Bon là, vous allez me dire que l’homme est tellement sympathique et ouvert à son public (vrai, vrai, vrai !) que lorsque je me suis plantée à sa table pour une dédicace, j’ai réagi autrement que cette malheureuse fois avec l’écrivaine belge. Hélasssss ! J’étais en totale admiration devant ce monument québécois ; j’avais les yeux pleins d’eau et la lèvre inférieure frémissante.

C'est à mon tour désormais de signer. (Aucun point de comparaison avec Nothomb et Tremblay, sauf pour la passion d'écrire !) Extra timide j’étais, extra timide je le suis encore…Pourtant, j’aime tellement ça quand des gens s’arrêtent pour me parler de mes livres. Ma nervosité prend le bord au bout de quelques minutes seulement ! Alors, si vous venez me rencontrer dans les prochains jours, mine de rien, vous allez contribuer à me corriger de ce détestable sentiment d’insécurité. J'espère vous y voir en grand nombre. ;-)

Bon Salon tout le monde !

mardi 11 novembre 2014

La citadine

Je suis arrivée à Rimouski après six heures et demie de route. Les derniers kilomètres n’ont pas été faciles à cause de la neige, de la glace et du vent. En débarquant de voiture, j’ai dit adieu à ma mise en plis. Puis je me suis battue avec ma fermeture éclair pour la relever jusqu’au menton. Mon Dieu ! Mon Dieu ! Où ai-je mis ma tuque et mes gants ? Ouais…, t’as vraiment l’air d’une citadine ! me suis-je dit en courant à toute allure vers l’hôtel.  

Bon ! Rendue dans ma chambre, je me suis recoiffée du mieux que je pouvais, j’ai glissé crayons et signets dans ma grosse sacoche de matante et suis descendue au rez-de-chaussée pour me prêter aux séances de signature.

Quel bonheur de retrouver mes collègues déjà installés à leurs tables ! On se salue, on s’embrasse et on se souhaite une bonne soirée ! Soit en raison de l’heure du souper ou du mauvais temps, les visiteurs se font d’abord rares. Puis ils commencent à arriver ! Yééééé ! Plusieurs me demandent de résumer mon livre et si l’intérêt l’emporte, une dédicace s’ensuit.  Yééééé ! Les heures passent vite ; c’est déjà le temps de céder ma place à un autre. Bonne soirée !

Je retourne dans ma chambre. Il y fait un peu froid, je règle le thermostat à 24C.  Pfff ! Une vraie citadine ! que je me répète en me moquant de ma frilosité excessive. J’enfile mon pyjama, des gros bas… et ensuite un chandail kangourou. Avale une bouchée avec un petit verre de vin. Je me glisse sous la couette pour écouter les nouvelles à la télé. Bâille de fatigue. Appelle mon mari : "Bonne nuit ! Bonne nuit ! Je t’aime ! On se voit demain soir !" Je ferme les yeux et rêve que je signe des piles et des piles de livres. 

Le lendemain, la réalité ne correspond pas tout à fait à ça, haha ! Pas grave, j’ai beaucoup de plaisir à communiquer ma passion avec mes visiteurs. Je quitte au milieu de l’après-midi sous un soleil radieux. La citadine allume au max le chauffage dans son auto. Gens de Rimouski, il fait un froid mordant chez vous en novembre, mais je tiens à vous dire que votre accueil est des plus chaleureux. À l’année prochaine !

samedi 1 novembre 2014

De bonbons et d'horreur...

Eh oui ! L’Halloween est déjà derrière nous ! C’est une très belle fête quand tout se passe bien, qu’il n’y a pas eu d’événements malheureux à reporter. La bouche pleine de bonbons, les petits monstres doivent s’en donner à cœur joie aujourd’hui en triant et en échangeant leurs sucreries. Chers parents, vous avez toute ma sympathie, hahaha ! 

Parlant d’horreur, avez-vous remarqué que les romans d’épouvante sont en hausse cette année ? Ce n’est pas pour me déplaire, moi la grande fan de ce genre de littérature. J’ai lu Dracula de Bram Stoker quand j’avais à peine douze ans. Puis je suis devenue accro. Je prenais le maximum de livres qui racontaient des histoires d’horreur à la bibliothèque. De quoi troubler la bibliothécaire qui m’a regardée d’un œil soupçonneux. Voyant ma détermination, la chère dame m’a recommandé par la suite Frankenstein de Mary Shelley, Lovecraft et puis mon coup de cœur de toujours, Edgar Allen Poe. J’ai découvert Stephen King à l’âge adulte ; son roman, Salem’s Lot, que j’ai lu en version anglaise m’a glacé le sang ! Je possède également plusieurs livres de Dean Koontz et Anne Rice.

Plusieurs auteurs(es) québécois(es) réussissent super bien dans le genre. Je salue ici ma collègue et amie, Madeleine Robitaille. J’attends son prochain roman avec impatience. Si vous aimez les livres d’épouvante, payez-vous la traite avec celui d’une autre collègue et amie, Marilou Addison. (Photo dans la marge à côté de ce billet.)

Ne reste qu’à vous souhaiter un bon weekend ! Profitez pleinement de l’heure supplémentaire demain matin. Ça n’arrive qu’une fois par année…