mardi 17 décembre 2013

Noël

Enfant, je me souviens que nous passions toujours Noël en famille, le Jour de l’An étant réservé à la parenté éloignée. Les cadeaux étaient développés en revenant de la looooongue messe de minuit que j’avais suivie distraitement en songeant à ce qui m’attendait à la maison. Celui que j’ai le plus apprécié était un Snow Cone. Je devais insérer des cubes de glace dans la tête du bonhomme de neige, puis actionner un moulinet pour en faire des cornets que j’aspergerais ensuite de colorant, rouge, jaune ou vert. Ça ne m'intéressait pas de les manger ! Je préférais les offrir à mon frère et à ma sœur qui, eux, en raffolaient.

Des bonnes odeurs de tourtières et de ragoût provenaient de la cuisine. Nous avions droit de boire un seul verre d’eggnog, sorte de lait de poule aromatisé au rhum, préparé par mon père. Une fois le repas consommé, mon frère m’incitait à venir jouer à un jeu qu’il avait reçu en cadeau. Bien sûr, il ne suivait pas les règlements, alors il gagnait tout le temps ! Ma sœur s’amusait à habiller et déshabiller sa poupée de vêtements confectionnés par les doigts de fée de ma mère.

Adolescente, je chantais (très, très mal) à la messe de minuit. Ça passait plus vite, hé, hé ! Je me souviens d’un certain Noël à Québec où la neige n’était pas tombée encore. En sortant de l’église, il s’était mis à neiger à plein ciel. On s’était tous extasiés comme si nous n’avions jamais vu neiger auparavant ! À cet âge, je pouvais offrir de petits présents à ma famille, car j’avais mis de l’argent de côté en gardant presque toutes les fins de semaine. C’était un plaisir pour moi de les voir ouvrir leurs cadeaux, même si ceux-ci n’étaient que des gadgets inutiles, des babioles ou des parfums bon marché.
   
J’ai totalement capoté sur la fête de Noël quand j’ai eu mes propres enfants. Toutes les pièces de la maison étaient décorées, une multitude d’ampoules multicolores clignotaient à l’extérieur, les cadeaux abondaient sous le sapin, le frigo regorgeait de victuailles qui duraient jusqu’au printemps. Oh non ! Pas encore de la tourtière, maman ! Et que dire de mon pauvre mari qui se plaignait déjà en septembre de devoir passer une autre fois au travers de tout ça…
   
J’aime toujours fêter Noël aujourd’hui, mais je suis moins maniaque qu’avant ! Par devoir de conscience, la quantité de cadeaux a diminué, les décorations sont plus écolos et la bouffe est plussss santé. C’est désormais à travers le regard émerveillé de mes petits-enfants que je retrouve mon cœur d’enfant. Il n’y a pas de plus beau cadeau à mes yeux.

Je  souhaite que votre Noël soit aussi riche de joie et d’amour ! Meilleurs vœux à tous mes lecteurs et mes lectrices ! À bientôt pour un billet du Jour de l’An !

jeudi 28 novembre 2013

Libre comme l'air !

Cette impression de flotter sur un nuage, vous connaissez ? Le sourire aux lèvres, les épaules remontées, le souffle retrouvé et le pied dansant…

Je goûte à la quiétude d’esprit depuis que mes quatre personnages se sont éclipsés ailleurs. Pshhhhittt ! Ça fait tellement du bien de ne pas les traîner avec moi constamment. Ils prenaient tellement de place dans ma vie et celles des autres.

Je m’accorde un petit répit ; ça tombe à point, les Fêtes s’en viennent à grands pas! Je serai alors disposée après pour m’attaquer à la suite au masculin de mon récit contemporain ou bien je déciderai de m’atteler au polar d’après une de mes nouvelles ou bien je serai totalement absorbée dans la réécriture de mon récit de fiction. J’ai l’embarras du choix, le travail ne manque pas !

Mais en attendant, je vais passer des moments précieux avec ma famille, mes amis. Je vais voir à dénouer tous les nœuds accumulés dans mes épaules en raison des nombreuses heures d’écriture. Je vais reprendre l’entraînement et mes longues marches avec Cooper. Je vais me livrer à une orgie de films et de livres que je n’ai pas eu le temps de visionner ou de dévorer.

Oui, je compte bien profiter de ces quelques jours de liberté avant que d’autres personnages ne monopolisent mon attention pour des mois à venir. Je l’accepte de bonne grâce parce que cela fait partie du métier. Les livres ne se font pas par hasard, mais parce qu’il y a des lecteurs qui, du fond de leur chambre, les réclament en silence. (Extrait du Journal d’un écrivain en pyjama de Dany Laferrière.)

Je serai alors plus présente ici pour quelque temps. Profitons-en et à bientôt !

mardi 2 juillet 2013

Mille excuses !

Quand je me dévoue corps et âme à l’écriture, j’avoue être une bien piètre blogueuse et une pitoyable facebookienne tant qu’à faire. Seulement, si je veux que mon récit contemporain ait la chance d’être publié, un jour, je dois lui accorder toute mon attention. On m’a exigé le double de mots ce qui fait que je dois repenser toute la structure du roman. Déçue la madame ? Niet ! Pas du tout ! J’adore les défis bien que celui-ci en représente tout un.

C’est pourquoi je vous demande d’être patients pour quelques mois encore. Je vous entends pousser un hurlement : « Des mois ! Combien de mois ? » Sais pas. Tout dépend de la prodigalité de mes quatre personnages ; des jours, ils coopèrent, d’autres fois non. Et puis, j’écris à l’allure d’un escargot...
Inutile de forcer les mots, ça sort toute croche.

Aujourd’hui, j’écris avec des bas de laine dans les pieds. Je ne vous apprends rien si je vous dis que l’été tarde à nous faire suer cette année, mais le p’tit vlimeux va bien finir par s’installer pour de bon chez nous.


Je vous souhaite donc de formidables vacances et à l’automne prochain !

lundi 1 avril 2013

Devinette

Les dualités vous connaissez ? Moi, oui. Difficile de m'en défaire ; elles transpirent par tous les pores de ma peau.

Je veux, non je veux pas. J'aime, non j'aime pas. Je pense, non je pense pas...
C'est donc ben fatigant ! Vas-tu te décider à la fin ?!

Avec les ans, j'ai appris à dompter ma nature. J'arrive à trancher le débat. Schlack !  C'est ça qui est ça !

Une petite capricieuse résiste toutefois à tous mes efforts. Elle est impitoyable. Elle sait toujours ce qu'elle veut, celle-là. Je ne parviens jamais à la faire fléchir.

Qui ça, elle ?

Après RêveMarie, j'ai choisi ne plus jamais faire de séries, ayant trop d'idées pour écrire des livres uniques. Mais il y a deux semaines, elle m'a embarquée dans une suite.

Qui ça, elle ?

J'ai recommencé à souffrir d'insomnies afin d'élaborer son plan machiavélique. J'ai négligé ce blogue pour échafauder les chapitres. J'ai repoussé mes autres projets pour lui faire toute la place.

Qui ça, elle ?

Elle, c'est l'autre dans ma tête. Elle dort aujourd'hui.

Qui ça, elle ?

Chut ! Je n'ose même pas la nommer de peur de la réveiller.



 



lundi 11 février 2013

Projet 1


Je viens tout juste d’apposer le point final à mon récit contemporain. Je sais que plusieurs me demandent de quoi il s’agit, mais je ne peux vous en parler tant que les étapes de publication ne sont pas toutes conclues. Superstitieuse, la fille ? Pour ça, oui. La charge de travail est tellement énorme que je ne voudrais pas vendre la peau de… Bon ! Bon ! Vous comprenez.

Il est en lecture actuellement chez une et le sera chez l’autre très bientôt. Comme c’est ma première incursion dans ce genre littéraire, leur regard est très important avant que j’expédie le tout à mon éditrice.

Seule chose que je peux vous dire, c’est que j’ai eu un PLAISIR FOU à l’écrire. Plaisir que je souhaite de tout cœur vous transmettre. À part ma passion qui me pousse continuellement à l’écriture, c’est la seconde raison qui m’incite à continuer. Il est toujours gratifiant d’entendre que l’on apprécie son ouvrage parce qu'on s’arrache les tripes pour que l’histoire vous captive, vous ensorcelle, vous emmène ailleurs.

En attendant le résultat de leur lecture, je prends une courte pause cette semaine avant de continuer le projet 2, lundi prochain.

Merci de me lire et d’être encore là pour moi !