lundi 30 juin 2014

Fini les jours de farniente !

Bilan du mois juin :

Défi 1 : Je suis à peine revenue que j’ai déjà hâte à me remettre au travail. Incapable de mettre mon cerveau à off, même en vacances ! Il y a tant de choses qui m’inspirent lorsque je suis en mode observation. Les gens, les couleurs, les odeurs, les conversations, les contretemps — eh oui ! Cela fait partie des vacances parfois…

Défi 2 : Je me suis repris ce mois-ci, de courtes lectures avec des avis partagés. Je commence par les favorables : Le jour avant le bonheur d’Erri De lucca, Les aurores montréales de Monique Proulx, L’invité de Roald Dahl, Le cri des oiseaux fous de Dany Laferrière. Les moins aimés : Le syndrome de la vis de Marie-Renée Lavoie (sujet d’intérêt pour moi vu mes insomnies, mais mal exploité) et La vie en mieux d’Anna Gavalda (j’ai donné une autre chance à l’auteure, mais là, je crois que je vais la bouder pour quelque temps). Un livre sur les desserts américains ; prouesses culinaires à l’horizon ! Total : 7

Défi 3 : Nette amélioration dans ce défi. Je cours désormais 6 K sans m’arrêter - 3 K en Floride mais sous une chaleur tropicale, ce n’est quand même pas pire ! Je compte ajouter des inclinaisons à mon parcours dans le prochain mois.

Défi 4 : Bon ! Après notre dernier voyage aux USA, j’ai intérêt à ne pas me fier à mon mari quant aux directions à prendre en Italie. Aucun sens de l’orientation ! (Fou rire)

Défi 5 : Perdu 2 K ! Yé ! Les efforts commencent à payer.

Défi 6 : 3 billets seulement pour cause de vacances. Je me reprends en juillet si mon charmant mari me laisse du temps pour écrire pendant ses secondes vacances à la fin du mois. 


samedi 14 juin 2014

Vacances

On me demande parfois ce que je ressens en terminant un livre.

Quand j’ai fini le tome 1 de RêveMarie, j’ai versé quelques larmes. Des larmes de fierté pour être plus précise ; il marquait ma première publication. Le tome 2, c’était un énorme soupir de soulagement parce que plusieurs contretemps sont survenus lors de l’écriture. Le dernier tome de la trilogie m’a valu un cri de joie et une danse endiablée. Yé ! J’avais accompli ma mission !

Le petit dernier – désolée, je n’ai pas encore le droit de vous dévoiler le titre – est parti pour la mise en pages lundi dernier. Quand je l’ai expédié à mon éditeur, hou la la !, ce que j’ai versé un torrent de larmes. Confidence. Je me suis âprement battue pour que celui-là soit publié et je suis très fière de ne pas avoir baissé les bras. Il fut un temps où j’avais l’impression d’être la seule à y croire et maintenant il fait l’émerveillement de plusieurs.

Gra-ti-fiant !

Je vais passer un superbe été en pensant à sa sortie à l’automne. Et puis, il y a l’autre sur lequel je planche qui me donne tant de plaisir à écrire. Je me dis tous les jours que je suis extrêmement chanceuse de faire ce que j’aime le plus dans la vie. Mais dans quelques jours, je prends une pause bien méritée en allant à la mer. C’est un besoin vital pour moi de plonger dans l’océan. La faute incombe à mes parents qui emmenaient fréquemment leur petite famille dans le Maine, comme en fait foi cette photo de ma sœur et moi. Cette année, celle-ci m’accompagne. Nous partagerons ensemble de merveilleux souvenirs et en rapporterons des nouveaux.

Je vous reviens donc à la fin juin avec d’autres billets. J’en profite pour souhaiter une bonne fête nationale à tous les Québécois et Québécoises. À bientôt !




samedi 7 juin 2014

Avis: ce billet donne la chair de poule !

Un ouvrage français du 19e siècle relié avec de la peau humaine, a-t-on appris vendredi de l'université américaine d'Harvard.

Il s'agit de l'oeuvre de l'auteur français Arsène Houssaye, Des destinées de l'âme, qui fait partie des livres anciens conservées par la bibliothèque Houghton d'Harvard, spécialisée dans ces ouvrages. Des conservateurs d'Harvard et des scientifiques ont fait des tests sur la reliure avec plusieurs méthodes, sur la base de particules microscopiques récupérées en différents endroits. Ils sont sûrs à 99% que la reliure est d'origine humaine. En le regardant attentivement, on distingue facilement les pores de peau.



Cette pratique dite de bibliopégie anthropodermique, aussi étrange qu'elle paraisse aujourd'hui, n'était selon l'université pas exceptionnelle. Il y a de nombreuses références d’occurrences similaires au 19e siècle, où des corps de criminels exécutés ont été remis à la science, et leur peau donnée à des tanneurs et relieurs.

Cette nouvelle surprenante me dégoûte et m'allume à la fois. Si je n'étais pas si occupée à écrire autre chose, ce sujet me servirait de point de départ pour un thriller.

Je ne sais si je serais capable de tenir ce livre entre mes mains. Et vous ?