samedi 9 avril 2011

Avis de recherche

Québec a déjà été ma ville d’adoption, Sillery plus précisément. J’y ai vécu quatre merveilleuses années durant mon adolescence, des années qui ont à jamais marqué ma vie. Outre la découverte d’un nouveau corps, l’éclosion d’un talent, le délice des premiers émois amoureux, ce que je retiens de cette époque, ce sont mes liens d’amitié. Josée Wagner, Michèle Barry, Diane Pigeon, Annie Lorrain, Odile Lacroix et Sylvie Demers.

Ma chère amie Sylvie, je t’ai gardée pour la fin, comme les Smarties rouges, mes favoris. Nous étions nées la même journée, la même année. Il était donc normal que nous aimions, détestions, les mêmes choses. Nous avons tellement pleuré, toi et moi, le jour de notre séparation. Je ne me rappelle pas combien de fois j’ai fait le trajet Québec-Montréal dans ma vie, mais je me souviendrai toujours de celui-là.

Combien de lettres avons-nous écrites par la suite pour nous plaindre de notre sort ? Une montagne, c’est certain ! Tu avais même convaincu ta mère de venir me visiter un week-end. Nous n’avions presque pas fermé l’œil pendant ces deux jours, tant nous avions du temps à rattraper. Tu es repartie et je ne t’ai malheureusement plus revue. L’envoi de lettres s’est espacé, puis il s’est arrêté. Notre amitié est devenue un souvenir, gravé pour toujours dans nos cœurs.

Je serai au Salon du livre de Québec la fin de semaine prochaine. Le plaisir atteindrait son paroxysme si mon amie Sylvie me faisait la surprise de se montrer à mon kiosque.

P.-S. Je serais tout aussi heureuse que mes autres amies s'y présentent.

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