mercredi 12 janvier 2011

Mon coeur saigne pour toi Haïti

Lorsqu'un événement tragique survient, chacun de nous se rappelle ce qu'il faisait au moment même où il l'a appris.

Dans mon cas, lors du meurtre du président JFK, j'étais en classe et mon professeur fondit soudainement en pleurs; pour le meurtre du pasteur militant Martin Luther King, ma famille et moi étions attablés au souper et je chipotais dans mon assiette, ce qui me donna une bonne raison de déposer ma fourchette; lors de l'attaque des terroristes à New York, j'étais sur mon tapis roulant et je faillis tomber quand, sur l'écran en face de moi, je vis le premier avion s'écraser dans l'une des tours jumelles.

Le 12 janvier 2010, pendant que mon mari se chargeait d'ouvrir une bouteille de vin pour accompagner notre repas du soir, j'entendis le lecteur de nouvelles annoncer le tremblement de terre en Haïti. Quelques minutes plus tard, la télé nous montrait des images dévastatrices ainsi que des gens blessés qui couraient affolés dans les rues de Port-au-Prince. Le souper resta intouché sur la table; nous finîmes le vin pour contrer les scènes d'horreur qui se succédaient sans interruption.

Un an après, les rescapés de cette catastrophe croupissent toujours dans des tentes dans des conditions d'insalubrité. Toutes les excuses du monde ne justifient pas que l'on condamne ces pauvres gens à vivre dans cette misère. Même si les Québécois ont réagi favorablement en grand nombre pour venir en aide aux sinistrés, il reste encore tant à faire pour les sortir de leur enfer quotidien.

Prendre une minute aujourd'hui pour se rappeler comment nous étions bouleversés par cette tragédie, c'est bien. Prendre le temps d'investir une somme dans une bonne cause, c'est mieux...

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