mardi 8 juillet 2014

Trop c'est comme pas assez !

Je regarde rarement la télé, surtout l’été. Il n’y a pas si longtemps, c’était presque tout le temps des reprises, des reprises de vieilles émissions, devrais-je spécifier. Alors, bof !

Maintenant, les réseaux de télévision et internet nous bombardent à qui mieux mieux de leurs séries mises en branle depuis plusieurs saisons déjà. Il y en a pour tous les goûts, en voulez-vous en v’là ! : zombies, chevaliers, fantômes, psychopathes,  criminels et avocats véreux, extraterrestres, hackers, prisonniers, présidents, sexologues, dépressifs, euphoriques… Et si ce n’était que cela, on passe de l’ère préhistorique à un futur indéterminé en un changement de poste. Misère ! Suis-je la seule à me sentir totalement perdue dans cette confusion de genres et de rôles ?

Je connais des fanatiques qui regardent ces séries en rafale, des jours et des nuits, affalés sur leur divan ou dans leur lit, mangeant à peine pour ne pas perdre le fil de leur histoire. Ils en sont accros et se lamentent quand ils ont fini de visionner et qu’ils doivent patienter plusieurs mois pour voir la suite.

Traitez-moi de vieux jeu, mais moi, je préfère occuper mon temps autrement. Lire un bon livre, assister à une séance au cinéma, voir un spectacle, se payer une visite au musée, participer à un des nombreux festivals. Tout ça me nourrit l’esprit, me change les idées, favorise les échanges entre amis ou dans mon couple ! Désolé, mais je deviens rapidement dégoûtée par cette surcharge d’émissions.

C’était mon opinion…

2 commentaires:

  1. Oui, mais, moi, je n'ai pas du tout envie de te traiter de vieux jeu. Je refuse, bon. ;)
    Ceci étant réglé (lol), c'est fou combien elle pullule les séries dont tu parles ! Je regarde un épisode ici et là, de temps en temps. Ces productions ont l'air toutes formatées sur le même modèle. On dirait la version télévisuelle du fast-food. Ma fille (une scénariste jusqu'au trognon du coeur) m'expliquait quelques faits sur ce genre de production (la commande que les réseaux passent aux créateurs, les impératifs, les difficultés à sortir du contenu potable dans ces conditions) et je me disais : s'ils financent ce genre de truc sans profondeur, ça doit toujours bien être parce que leur public en veut... Et ça, ça me désole un peu beaucoup. D'autant que je trouve qu'au Québec, on fait régulièrement de bonnes séries de qualité avec peu de moyens. J'espère que nos créateurs ne vont pas niveler par le bas à cause du succès de ces séries-là. :(

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  2. Quelle belle image ! Séries fast-food ! Pour ce qui est des créateurs d'ici, je crois que plusieurs seraient tentés, mais avec les nombreuses coupures de nos gouvernements, ils vont devoir patienter un ti-peu. Un mal pour un bien, disons...

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