Je suis de nature sensible,
hypersensible même. De mémoire, je l’ai toujours été. On me l’a reproché bien
souvent. Fais-toi une carapace, sinon on
te mangera tout rond !
La sensibilité est un couteau à
double tranchant. D’un côté, elle enflamme mon imagination et stimule mon
écriture ; de l’autre, elle m’oblige à me retrancher dans une forteresse inaccessible
par mesure de protection.
J’ai décidé de me retirer avant
de succomber à une surdose d’ions négatifs
– corruption, intimidation, répression, agression, persécution, désillusion,
frustration, indignation, humiliation… Assez !
Depuis une semaine, je n’écoute
plus les nouvelles, ne lis plus les journaux et limite au maximum mes
incursions sur les réseaux sociaux. Tous les
jours, et à tout point de vue, je vais mieux, de mieux en mieux. (Extrait de Veuf de Jean-Louis Fournier)
- Es-tu là ?
demande le méchant Loup de l'autre côté de ma porte.
Je ne réponds pas. Je suis occupée à
manger ma galette avec mon petit pot de beurre.
J'adore ce billet !
RépondreSupprimerEt je crie BRAVO pour la stratégie choisie. Comme on dit, quand ça suffit, ça suffit. Tu me donnes le goût, tiens. ;)
J'ai remarqué que plus je vieillis, plus ma marge de tolérance s'amenuise. Ce temps-ci,je peux éprouver en une seule journée toute une gamme de sentiments, allant du pire au meilleur. Hihi, on dirait que je suis en consultation... Merci d'être passée, chère Sylvie. :-)
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