lundi 15 novembre 2010

Le prix de la course

En avril dernier, j'ai subi des tests suite à quelques symptômes associés au cas d'infartus. Comme un de mes tests s'est révélé suspect, le cardiologue en a exigé d'autres en médecine nucléaire. La crise des isotopes médicaux que nous avons connue au Canada a repoussé ces derniers en octobre. Eh oui ! J'ai dû apprendre à cultiver tout ce temps une vertu que je ne possède pas depuis ma tendre enfance. Mercredi dernier, le cardiologue avait enfin tous mes résultats en main. Bonne nouvelle ! J'ai le coeur d'une p'tite jeune et mes problèmes sont tout simplement oesophagiens.

Hier matin, j'ai enfilé avec fébrilité mes souliers de course. Quel bonheur de fouler à nouveau les rues de mon quartier comme si j'avais des ailes ! Le coeur a tenu le coup pendant dix kilomètres. J'étais bien fière ! Mais hier soir... (gros soupir) la fierté a pris le bord quand j'ai eu de la difficulté à monter et descendre les escaliers.

Jean-Jacques Rousseau a dit: "Plus le corps est faible, plus il commande ; plus il est fort, plus il obéit." L'écrivain et philosophe a résumé en peu de mots la complexité du corps humain. Faisant preuve de courage ce matin, j'ai remis mes souliers de course et je vais de ce pas vérifiier ces sages paroles. Ouille !

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