mardi 15 décembre 2015

À l'autre bout du monde

Je ne suis jamais allée en Asie, donc je ne savais pas à quoi m’attendre en arrivant à Bangkok, la capitale de la Thaïlande. D’abord, la chaleur et l’humidité me font rapidement oublier ma douche du matin. La sueur devient ma fidèle compagne et les cheveux collés aux tempes, je me résigne à dire adieu à ma mise en plis pour la durée de mon séjour.

Les vendeurs ambulants sont partout sur les trottoirs, grillant toutes sortes de viandes, coupant des fruits et offrant des glaces et des smoothies au parfum exotique. La nourriture est divine et tellement peu chère. Je goûte à tout jusqu’à ce que mon ventre me supplie de l’épargner.

Dès le premier jour, je veux explorer la ville, son palais et ses temples. Pas de temps à perdre ! J’embarque à bord d’un tuk-tuk, sorte de taxi pétaradant sur trois roues. Le chauffeur me promène allègrement à travers un chaos indescriptible de voitures, de motos, de bicyclettes, et je crie de terreur en frôlant de justesse les piétons qui s’aventurent à croiser notre chemin. Malgré cela, je conseille vivement à qui veut se rendre là-bas de ne pas manquer cette expérience unique. 




Les trois jours à Bangkok ont filé à vitesse grand V. Direction Nord, Chiang Mai où l’air est davantage respirable. Une visite sur la plus haute montagne de la Thaïlande fait beaucoup de bien à mes poumons encrassés par la pollution urbaine. La culture thaïlandaise est omniprésente dans la ville, les boutiques et les marchés en plein air abondent. Il me faut négocier avec les marchands avant d’acheter, une coutume du pays, à ce qui paraît. Une visite à la fabrique d’ombrelles restera mémorable. Les artisans sont presque tous des femmes.

  



Il me reste un peu plus d'une semaine, alors je prends un autre vol vers les îles du Sud. Objectif : relaxation totale. Assise sous un parasol pour me préserver d’un soleil implacable, je ne me lasse pas de contempler la mer turquoise. D’île en île, je découvre des paysages grandioses et nage dans une eau limpide entourée de poissons de toutes les formes et de toutes les couleurs. Là aussi, la nourriture comble mes papilles gustatives. La nuit venue, je m'endors avec plein de belles images en tête.   





Je termine en décernant une mention très honorable aux Thaïs. Leur gracieuse hospitalité restera gravée à jamais dans ma mémoire. Merci la vie de m'avoir offert ce précieux cadeau. Kob khun kha ! 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire