mardi 21 juillet 2015

Publier, mais pas à n'importe quel prix !

Malgré le fait qu’il est difficile de percer dans le monde de l’édition, plusieurs rêvent d’être publiés, un jour. Et je les comprends, car ce fut mon cas. Mais ma première expérience ne s’est pas très bien déroulée. Je vous raconte…

Une maison d’édition (elle n’existe plus heureusement) m’a téléphonée pour m'offrir un contrat sur mon premier roman. L’éditrice m’a annoncé qu’elle m’enverrait le document très bientôt par courrier.

J’ai flotté sur un nuage pendant cinq jours.

Lorsque j’ai pris connaissance dudit contrat, cette maison d’édition me demandait d’investir de l'argent dans la publication du roman et il y avait également plein de clauses abusives qui me liaient à elle.

J’ai beaucoup, beaucoup pleuré.

Je leur ai renvoyé le contrat avec les clauses indues rayées et sans ma signature apposée nulle part. L’éditrice m’a rappelée pour me tenter à nouveau. J’ai raccroché quand elle a eu le front de me lâcher d’un ton mesquin que je faisais une grave erreur et que la plupart des maisons d’édition fonctionnait ainsi.

AVIS AUX ASPIRANTS ÉCRIVAINS DONT LE ROMAN A ÉTÉ RETENU : NE JAMAIS FAIRE AFFAIRE À UNE MAISON D'ÉDITION QUI VOUS DEMANDE DES SOUS !

Même si on vous dit que c’est pour corriger/réviser votre manuscrit dans le but d’être publié ultérieurement, c’est une tactique déguisée de compte d’auteur. L’UNEQ ou l’ANEL ont des contrats types sur leur site. Comparez le vôtre et le leur et sachez qu’un contrat, ça se négocie !

Mon histoire se termine bien, parce que j’ai eu la chance de tomber par la suite sur deux excellentes maisons d’édition. Une relation de confiance s’est établie dès le départ et elle existe toujours à ce jour.



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