Pourquoi
vous attaquez-vous à des genres différents ?
Tout
en respectant le choix de ceux et celles qui poursuivent dans le même genre, je
ressens personnellement le besoin de casser ma routine d’écriture. Ça me permet
d’aiguiser ma plume autrement, de varier les angles d’approche, d’exercer mes
compétences. Que mon roman soit du genre fantastique, contemporain ou polar, je
garde toutefois le même style. On reconnaît ma plume mordante et humoristique dans
tous mes livres.
Où
écrivez-vous habituellement et dans quelle ambiance le faites-vous ?
J’écris
dans une pièce de ma maison que j’ai transformée en bureau de travail. Lorsque je me réveille en pleine nuit, c’est le silence
total afin de ne pas déranger ceux qui dorment. Le jour, je mets
de la musique de fond, de la musique « full plate » comme la décrit
mon mari. Eh oui, je ne suis pas capable d’écrire dans une ambiance animée
comme dans un café par exemple, ou installée à l’extérieur sur ma terrasse. Je
suis trop distraite par tout ce qui se passe autour de moi, alors j’écris de la schnoutte !
Que
lisez-vous ?
Je
suis une autodidacte, donc la lecture est pour moi un outil de travail essentiel.
Mais quel que soit le livre, la bande dessinée, le journal ou la revue qui me tombent
entre les mains, je ne peux m’empêcher d’étudier, d’analyser et de critiquer. Je
le fais ouvertement au sein de mon cercle littéraire, mais rarement sur une tribune comme
les réseaux sociaux ou sur ce blogue. L’appréciation du travail d’un écrivain
est une opération très délicate. Il y a parfois matière à regimber, bien sûr,
mais il existe aussi certains facteurs hors du contrôle de l’écrivain. (Billet
à venir sur ce sujet.)
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