Pourquoi courez-vous encore à
votre âge ?
Je réponds immédiatement qu’il ne
faut pas s’arrêter de faire ce que l’on aime à cause de notre âge. Et puis l’âge
qu’on a réellement n’est pas celui qui existe dans notre tête. Dans la mienne,
j’ai parfois cinq ans, douze ans, vingt, trente-cinq, etc. Cela dépend des
jours, voyez-vous.
Parce que j’ai un métier qui me
demande d’être assise plusieurs heures, je me dois d’aller déverrouiller tous
les jours en marchant. Je m’explique : déverrouiller mes jambes en même
temps que mes histoires. Lorsque je marche, les idées dans ma tête fusent de
toute part, se mettent en place, ou bien se modifient, s’intercalent, se
fortifient, se… Ouf ! Pas reposant du tout !
Quand je cours, c’est différent.
Je ne pense à rien, je me concentre sur mes foulées. L’effet est apaisant en fin de compte. Car écrire
est un exercice exigeant pour le corps autant que pour l’esprit. Il faut pouvoir s’en
libérer d’une manière aussi saine que possible.
J’ai l’intention de courir aussi
longtemps que je pourrai écrire. L’important c’est de le faire intelligemment
et graduellement. Je m’entraîne à l’intérieur l’hiver et à l’extérieur quand le
beau temps se pointe. Les records, ce n’est pas pour moi, ma cadence est lente
et mesurée. Ai-je peur pour mes articulations ? Au contraire, cela permet
de les renforcer disent les médecins et spécialistes de l’entraînement. C’est vrai !
Je ne me suis jamais sentie aussi en forme. Pour les sceptiques, vous verrez, l’essayer,
c’est l’adopter !
Sur ceci, je vous souhaite un
excellent week-end et à la semaine prochaine pour une autre question réponse.
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