samedi 23 mai 2015

Pourquoi je cours après mon souffle

Pourquoi courez-vous encore à votre âge ?

Je réponds immédiatement qu’il ne faut pas s’arrêter de faire ce que l’on aime à cause de notre âge. Et puis l’âge qu’on a réellement n’est pas celui qui existe dans notre tête. Dans la mienne, j’ai parfois cinq ans, douze ans, vingt, trente-cinq, etc. Cela dépend des jours, voyez-vous.

Parce que j’ai un métier qui me demande d’être assise plusieurs heures, je me dois d’aller déverrouiller tous les jours en marchant. Je m’explique : déverrouiller mes jambes en même temps que mes histoires. Lorsque je marche, les idées dans ma tête fusent de toute part, se mettent en place, ou bien se modifient, s’intercalent, se fortifient, se… Ouf ! Pas reposant du tout !

Quand je cours, c’est différent. Je ne pense à rien, je me concentre sur mes foulées. L’effet est apaisant en fin de compte. Car écrire est un exercice exigeant pour le corps autant que pour l’esprit. Il faut pouvoir s’en libérer d’une manière aussi saine que possible.

J’ai l’intention de courir aussi longtemps que je pourrai écrire. L’important c’est de le faire intelligemment et graduellement. Je m’entraîne à l’intérieur l’hiver et à l’extérieur quand le beau temps se pointe. Les records, ce n’est pas pour moi, ma cadence est lente et mesurée. Ai-je peur pour mes articulations ? Au contraire, cela permet de les renforcer disent les médecins et spécialistes de l’entraînement. C’est vrai ! Je ne me suis jamais sentie aussi en forme. Pour les sceptiques, vous verrez, l’essayer, c’est l’adopter !

Sur ceci, je vous souhaite un excellent week-end et à la semaine prochaine pour une autre question réponse.

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