En cette journée de la femme, j’ai
fait ce matin un rapide saut dans le temps pour constater le chemin parcouru
par les générations successives de ma famille.
Ma grand-mère mesurant à peine 5
pieds et pesant autour de 90 lbs - vous voyez le portrait - a mis au monde dix enfants, dont neuf ont survécu. Sans
qu’elle n’ait un mot à dire, Jeanne Godin, la joyeuse citadine des années vingt,
a été catapultée en pleine campagne dans une bicoque isolée de tout, sans
électricité, sans eau courante et sans installations sanitaires. Pour faire
vivre sa famille, mon grand-père partait le dimanche pour aller travailler à la
Wabasso à Trois-Rivières et ne
revenait que le vendredi. Ouf ! Grand-maman, je pense à toi aujourd’hui.
Ma mère, comme presque toutes les
femmes de sa génération, a été privée d’une éducation. À 50 ans, elle a eu le
courage de retourner sur les bancs d’école afin d’obtenir son diplôme d’enseignante.
Je n’oublierai jamais la fierté dans ses yeux lorsqu’elle a reçu ce fameux papier
attestant le droit d’exercer sa profession. Une profession qu’elle a pratiquée
jusqu’à sa retraite. Les enfants - des adultes maintenant - auxquels Jeannine
Cartier a enseigné me parlent encore d’elle avec affection. Maman, je pense à
toi aujourd’hui.
Ma fille a vécu dans une maison
confortable et a complété des études universitaires. Je pourrais m’arrêter là
et dire que la vie de Janie Collin est beaucoup plus facile en comparaison de
celle qu’ont connue ses aïeules, mais ce n’est pas le cas. Conjuguer famille et
emploi, surtout si vous travaillez dans le milieu hospitalier, représente
un défi à relever tous les jours de la semaine. Ma fille, je pense à toi aujourd’hui.
Je souhaite une merveilleuse
journée à toutes les femmes de ce monde et de l’autre…
J'ai beaucoup de reconnaissance pour les femmes qui nous ont précédé et qui ont travaillé fort pour que nous puissions aujourd'hui profiter de nos conditions de vie, en tant que femmes.
RépondreSupprimerMerci à elles. :)