mercredi 11 janvier 2012

30 pages à la corbeille !


Le temps des Fêtes a été propice à une profonde réflexion qui m’a emmenée à porter ce geste impératif. J’ai supprimé 30 pages de mon nouveau roman, ce qui compte pour 45 pages environ dans un livre grand format. Ayoye ! Ouch ! Ouille! Ça me fait encore mal juste à y penser.  

Il le fallait toutefois pour améliorer le fil conducteur du récit. Par la suite, les idées n’ont pas cessé de foisonner, ce qui me confirme d’une certaine façon que j’ai agi dans l’intérêt du roman. Pour faire un jeu de mots, mon travail s’en trouve aussi considérablement allégé. Je me doutais que d’attaquer un nouveau genre me ferait naviguer dans des eaux étrangères, mais il y a des limites à s’imposer une discipline qui ne correspond pas à ses aspirations.  

L’exercice m’a permis d’évaluer mes capacités en tant qu’auteure. Je ne me sous-estime pas, loin de là, je reconnais plutôt le style d’écriture qui me caractérise. Je poursuis donc l’aventure en sachant que seule la fin du premier jet me prouvera la pertinence de cette suppression. 

5 commentaires:

  1. Lâche pas Francine :) T'es la meilleure :)

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  2. Comme tu dis, ouille. Ça prend du courage pour regarder la vérité en face : il fallait le faire. Bravo, Francine.

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  3. @ Andréanne: Merci ! Ton soutien me touche beaucoup. :)

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  4. @ Sylvie: je dirais un mélange de courage et de lucidité... :) C'est une situation que les auteurs doivent envisager fréquemment et ça sur tous les plans, n'est-ce pas ?

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  5. Ô que oui ! On n'y échappe pas et ceux qui résistent aux coupures sont à mon avis bien mal avisés. Bonne poursuite. ;)

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