Le temps des Fêtes a été propice
à une profonde réflexion qui m’a emmenée à porter ce geste impératif. J’ai
supprimé 30 pages de mon nouveau roman, ce qui compte pour 45 pages environ
dans un livre grand format. Ayoye ! Ouch ! Ouille! Ça me fait encore
mal juste à y penser.
Il le fallait toutefois pour
améliorer le fil conducteur du récit. Par la suite, les idées n’ont pas cessé de
foisonner, ce qui me confirme d’une certaine façon que j’ai agi dans l’intérêt du
roman. Pour faire un jeu de mots, mon travail s’en trouve aussi considérablement
allégé. Je me doutais que d’attaquer un nouveau genre me ferait naviguer dans
des eaux étrangères, mais il y a des limites à s’imposer une discipline qui ne correspond
pas à ses aspirations.
L’exercice m’a permis d’évaluer
mes capacités en tant qu’auteure. Je ne me sous-estime pas, loin de là, je
reconnais plutôt le style d’écriture qui me caractérise. Je poursuis donc l’aventure
en sachant que seule la fin du premier jet me prouvera la pertinence de cette
suppression.
Lâche pas Francine :) T'es la meilleure :)
RépondreSupprimerComme tu dis, ouille. Ça prend du courage pour regarder la vérité en face : il fallait le faire. Bravo, Francine.
RépondreSupprimer@ Andréanne: Merci ! Ton soutien me touche beaucoup. :)
RépondreSupprimer@ Sylvie: je dirais un mélange de courage et de lucidité... :) C'est une situation que les auteurs doivent envisager fréquemment et ça sur tous les plans, n'est-ce pas ?
RépondreSupprimerÔ que oui ! On n'y échappe pas et ceux qui résistent aux coupures sont à mon avis bien mal avisés. Bonne poursuite. ;)
RépondreSupprimer