samedi 24 décembre 2011
De retour en janvier
Paix en ce monde... Bisous et câlins
dimanche 18 décembre 2011
Mots de la fin
lundi 5 décembre 2011
Fidèle à ses rêves
dimanche 4 décembre 2011
Absence involontaire
lundi 21 novembre 2011
Journée pyjama
dimanche 13 novembre 2011
Curiosités
mercredi 2 novembre 2011
Bon anniversaire en retard !
mardi 25 octobre 2011
Retourne te coucher !
mardi 18 octobre 2011
De retour et en pleine forme !
jeudi 29 septembre 2011
Les fantômes de mon passé
À bientôt !
samedi 17 septembre 2011
Saveurs d’automne
samedi 10 septembre 2011
Je vois rouge !
vendredi 2 septembre 2011
Savoir s’arrêter, c’est se donner les moyens de mieux repartir !
mercredi 31 août 2011
Patience...
mercredi 10 août 2011
Le coeur gros
Je vis une grande histoire d’amour depuis tant d’années avec RêveMarie, et je m’apprête à clore la trilogie, alors je dois à cette maîtresse adorée et exigeante de lui porter toute mon attention avant de lui dire adieu ou peut-être au revoir qui sait ?
Je vous reviens en septembre avec de nouveaux billets, ainsi qu’un avant-goût de mon prochain projet d’écriture.
À bientôt !
vendredi 22 juillet 2011
Est méchante !!!
Je viens de lire un article qui dit qu’être trop gentil(le) risque de vous empoisonner la vie. Qu’il faut être un peu plus méchant(e) pour en apprécier à sa juste valeur toutes les facettes. Quand les « je dois, je devrais » vous défient à chaque moment, que vous ne pouvez vous empêcher de respecter toutes les normes régissant votre existence, ce qui fait en sorte que tout devint une source de stress, il est temps de briser vos chaînes et d’en sortir ! « Soyez méchant(e), soyez heureux (se) ! », écrit l’auteure de cette revue américaine. (Family circle)
En sortant des chemins battus, on s’accorde une grande faveur, selon Miss Edelman. Ça engendre un regain d’optimisme, une bouffée d’espoir, un renouveau existentiel ! On en retire un bien-être physique et mental, tout comme le chien duquel on aurait détaché la laisse. Quel bonheur de rouler par terre, les quatre pattes en l’air ! Pourquoi refuse-t-on d’en faire autant ?
Notre cerveau humain est le coupable apparemment. Ce serait la peur de déplaire ou de décevoir autrui. Combien de fois avons-nous entendu : « La famille, les amis comptaient sur toi… Mais, mais, tu dis toujours oui à tout le monde… Ton opinion m’étonne ; je te croyais de notre bord… » Être méchant(e) (je traduis par s’autoriser de refuser ou de ne rien dire tout simplement) libère nos frustrations. Nous nous en sortons gagnants et fiers de nous. Ça peut même devenir très amusant d’enfreindre toutes les règles !
Est-ce que ça vous tente ? Moi oui !
vendredi 15 juillet 2011
Lecture désintéressée... jamais plus!
samedi 2 juillet 2011
The birds !!!
lundi 27 juin 2011
Misères et grandeurs des 5'2''
mardi 21 juin 2011
Gratitude
Vêtue de ta robe de chambre, tu sors le chien et rencontres par hasard ton nouveau voisin. Il s'appelle Gorkem, il est originaire de Turquie... Istanbul. Le nom déclenche en toi un rêve. Tu voudrais y être en ce moment pour la découvrir et l'aimer. Un jour peut-être...
Cooper gambade autour de tes chevilles ; elle a faim et toi aussi. Tu tartines généreusement tes toasts de beurre d'arachides et de confiture. Tu as une douce pensée pour ton frère en prenant une bouchée parce que c'est lui qui t'a initié à ce délice. Tu attrapes le journal et comme tu redoutes que les manchettes gâchent ton plaisir, tu l'envoies valser dans le bac bleu. Bisous, mon mari, bonne journée ! La Saint-Jean, cette semaine, ne reste que deux jours à travailler. On s'exclame ensemble: youpi !
Tasse de café en main, tu te rends à ton bureau et ouvres ton document: RêveMarie, tome 3 - réécriture. Mais oui, encore, encore et encore ! Tu te laisses emporter par ton héroïne ; tes doigts courent sur le clavier. Tu te relis et n'effaces rien pour une fois. Exploit rarissime.
Il y a des matins comme ça qu'il faut accepter avec gratitude.
Bonne fête nationale à tous les Québécois et Québécoises !
lundi 13 juin 2011
Ma fille, mon héroïne

Les injustices que la vie engendre sont nombreuses et souvent fort cruelles. Nous nous demandons pourquoi elles nous frappent sans pitié, pourquoi elles accablent nos proches que nous chérissons tant. Nous tentons alors par tous les moyens de les aider, mais cela s'avère parfois inefficace, compte tenu de la gravité ou de la complexité du problème. Nous devenons donc des observateurs bienveillants, à l'affût de la moindre petite lueur d'espoir qui parviendra à ranimer la flamme vacillante.
Dans ce billet, je rends hommage à tous ceux et celles qui ont surmonté leurs épreuves avec courage et détermination. Ma fille, mon héroïne, savoure pleinement le fruit de ta victoire !
lundi 6 juin 2011
Compagne d'écriture
Dès son réveil, ses yeux noirs me regardent avec intelligence et espièglerie. Tu acceptes d'être ma muse, petite compagne
jeudi 26 mai 2011
Les douceurs de ma vie
Siroter un, deux, capucinos en lisant le journal, puis s'attarder longuement à mon étrange dada, la rubrique nécrologique.
Prendre de longues marches sous la pluie dans mon plus bel investissement cette saison: de grosses bottes en caoutchouc.
Troquer le clavier d'ordi pour celui du piano et chanter à tue-tête, Girls just want to have fun !
Luncher avec deux amies d'enfance: rire et pleurer ensemble comme à nos quinze ans.
Après-midi au cinéma dans une salle presque vide, la main dans un pop-corn au beurre dégoulinant.
Étudier ma généalogie et découvrir que mon arrière grand-mère paternelle, Emma, est née à Strasbourg en Alsace. Ah! C'est donc elle qui m'a légué mes cheveux blonds !
Préparer l'arrivée de Cooper, mon terrier Cairn que j'irai chercher le 4 juin. Cage, jouets, collier, laisse, bols, brosse et tutti quanti, youpi !
Anticiper ma prochaine soirée à l'opéra en écoutant La bohème de Puccini sur mon iPod, puis pleurer à chaudes larmes tant c'est beau...
Déposer des bouquets de lilas et du muguet de maman partout dans la maison.
Tondre la pelouse et s'amuser à le faire en damier comme sur les terrains de golf.
Faire 32 cup cakes quand on est seulement 2 pour les manger !
S'acheter une toile de 30 x 60 pour réaliser un chef-d'oeuvre qui fera rigoler la galerie à coup sûr !
Lire, lire, lire... Ma tête s'emplit de mots et d'images à mesure que les piles de livres diminuent.
Vous vous demandez si j'écris ? Non. Mais ça s'en vient, car je bouillonne comme un volcan en Islande !
mardi 17 mai 2011
Pour moi, elle s'appelait M
Quel bel exemple d'amour, tu as laissé dans ma vie, chère M ! Tu me manques déjà...
mardi 10 mai 2011
Flâneries
Doux printemps, tu me fais le coup chaque fois ! Tous ces trésors en même temps pour le seul plaisir de mes sens ! Là, je me suis transformée en girouette. Nord, est, sud, ouest..., vire de bord, sud, est, nord, ouest. Dans le ciel, un grand V d'outardes me salue à son passage ; sur la rivière, maman canard barbotte, suivie de près par ses canetons ; un, deux, trois, quatre, écureuils cabriolent, la queue en panache. Il fait chaud, j'enlève mon blouson et l'attache autour de mes reins. Ce tout petit geste accentue mon sentiment de liberté. Je me sens légère, presque ivre... J'aperçois un banc et m'y assois en allongeant les jambes sur un invisible tabouret. Mon regard est hypnotisé par le courant de la rivière: droite, gauche, droite, gauche. Apporte un livre la prochaine fois, me dis-je. Oui, mais lequel ? Il y en a des piles partout dans la maison. Au caprice du hasard donc !
Je quitte mon banc à contrecoeur. La lenteur ne m'exaspère plus, elle m'habite. Cela me prend deux fois plus de temps pour revenir chez moi. Et puis ? Ça change quoi ? Hihi ! Ça change tout !
mercredi 4 mai 2011
Loop-ti-loop sur les montagnes russes !
Sur les conseils judicieux de ma directrice littéraire, je vais laisser celui-ci se reposer à l'ombre et moi d'aller me reposer au soleil. Ouiiiiiii ! Dans quelques semaines, j'aurai l'impression d'attaquer un nouvel ouvrage et je déborderai d'énergie créatrice pour le rendre encore plus palpitant.
Je prends donc de petites vacances, mais ne délaisse pas ce blogue pour autant et referai surface sur les autres blogues que j'ai négligés ces derniers temps. J'ai promis de donner des indices aux lecteurs et lectrices impatients qui m'écrivent et veulent connaître la suite des péripéties de RêveMarie. Alors, que diriez-vous si je vous citais un extrait du tout premier chapitre ? :) Bonne lecture !
Le tunnel déboucha sur l'entrée d'une grotte. Je m'y introduisis à pas feutrés pour y découvrir une pièce circulaire, tapissée de miroirs. Un monumental escalier en colimaçon trônait au centre. Je m'en approchai et basculai la tête en levant les yeux ; une lune ronde et claire flottait dans un ciel étoilé. Qu'il était tentant de gravir à toute vitesse ces marches pour m'enfuir de ce cauchemar ! Personne ne me blâmerait de chercher à m'échapper d'ici... Moi par contre, je ne pourrais jamais me regarder en face, tout comme dans ces miroirs sans tain qui m'encerclaient.
mardi 26 avril 2011
Béni soit le jardinage !
J'ai souri de bonheur en voyant que les crocus et les jonquilles étaient déjà en fleurs, les tulipes et les alliums allaient suivre bientôt. J'ai soupiré d'impatience en regardant le lilas et le cerisier couverts de bourgeons et en songeant au parfum capiteux qui se dégagera de mes massifs de roses dans quelques semaines. J'ai terminé à 17h30, éreintée de fatigue, mais heureuse ! Avant de passer sous la douche - ma salle de bains est toujours non fonctionnelle à cause des rénos - j'ai fermé le iPod pour admirer mon travail en toute quiétude.
Erreur ! Les personnages du tome 3 ont succédé à la musique. La pagaille s'est aussitôt installée dans ma tête. Ils savent que je retravaille le texte et il veulent tous leur part du gâteau. Attendez donc ma gang de &??%*%?* J'ai remis en marche le iPod pour leur donner un sévère avertissement au cas où il y aurait récidive de leur part. Non, mais, puis-je avoir une journée de congé de temps en temps ?
Avis à tous et toutes: je ne suis pas devenue dingue, rassurez-vous, je suis juste un peu, beaucoup, fatiguée de traîner sur mes épaules toute cette compagnie itinérante. ;-O
lundi 18 avril 2011
Énergisée !
Je profite de ce billet pour exprimer ma reconnaissance aux lecteurs fidèles qui se sont procuré le tome 2 et ceux qui ont succombé à la tentation d'acheter le tome 1. Je me suis sentie honorée de vous dédicacer quelques mots. Je veux aussi remercier cette gentille enseignante qui m'a fait part de l'intérêt généralisé de sa classe de décrocheurs envers la série. Cette formidable nouvelle m'a tellement bouleversée que j'ai omis de lui demander son nom et ses coordonnées pour faire un suivi à court terme. Si vous lisez ceci, chère dame, je vous demande pardon pour mon étourderie et n'hésitez pas à communiquer avec moi.
La fin de semaine a filé et je n'ai malheureusement eu que très peu de temps à consacrer à mes collègues, nouveaux et anciens. Mais je tiens à leur dire que j'ai apprécié chaque instant passé en leur compagnie. De pouvoir discuter entre nous de notre passion, de nos doutes et de nos espoirs reliés à ce monde fascinant de l'écriture m'a fait un bien immense.
Je retourne dès aujourd'hui à mes projets (oui, oui, il y en a plusieurs en cours) le coeur léger et la plume animée par tous vos encouragements chaleureux. Au revoir et j'ai déjà hâte au Salon du livre de Montréal !
samedi 9 avril 2011
Avis de recherche
Ma chère amie Sylvie, je t’ai gardée pour la fin, comme les Smarties rouges, mes favoris. Nous étions nées la même journée, la même année. Il était donc normal que nous aimions, détestions, les mêmes choses. Nous avons tellement pleuré, toi et moi, le jour de notre séparation. Je ne me rappelle pas combien de fois j’ai fait le trajet Québec-Montréal dans ma vie, mais je me souviendrai toujours de celui-là.
Combien de lettres avons-nous écrites par la suite pour nous plaindre de notre sort ? Une montagne, c’est certain ! Tu avais même convaincu ta mère de venir me visiter un week-end. Nous n’avions presque pas fermé l’œil pendant ces deux jours, tant nous avions du temps à rattraper. Tu es repartie et je ne t’ai malheureusement plus revue. L’envoi de lettres s’est espacé, puis il s’est arrêté. Notre amitié est devenue un souvenir, gravé pour toujours dans nos cœurs.
Je serai au Salon du livre de Québec la fin de semaine prochaine. Le plaisir atteindrait son paroxysme si mon amie Sylvie me faisait la surprise de se montrer à mon kiosque.
P.-S. Je serais tout aussi heureuse que mes autres amies s'y présentent.
mercredi 6 avril 2011
L'attrape-mots
En vérité, je me suis réveillée avec en tête une berceuse que ma mère me chantait toute jeune. "Attrape une p'tite étoile et mets-la dans ta poche et garde-la pour un jour de pluie... Et quand l'orage frappera à ta porte, t'auras la poche pleine d'étoiles..."
J'ai rapidement établi une analogie entre les étoiles et les mots. Ceux-ci sont innombrables, lumineux, filants, mystérieux, mais parfois aussi, invisibles, distants, éphémères.
L'auteure-blogueuse a donc décidé de laisser les étoiles où elles sont, car elle a un faible pour les mots.
lundi 4 avril 2011
Cooper

Oh! My! Oh! My! Je suis tellement enthousiaste que je frise l'énervement. Même si c'était prévu dans mes plans, le fait que mon futur chiot naîtra dans les jours qui viennent me rend fébrile.
Mon choix s'est arrêté sur un terrier Cairn pour une raison sentimentale. C'est à cause de Toto, le chien de Dorothy dans le Magicien d'Oz, un chef-d'oeuvre que j'ai regardé au moins une centaine de fois depuis que je suis toute petite. Je connais par coeur toutes les répliques ainsi que les chansons que j'aime fredonner quand je suis empreinte de nostalgie. De quoi rendre fou mon pauvre mari, je vous le jure !
Après le départ de Caddie, mon attachante Golden Retriever âgée de 15 ans, je ne pouvais concevoir de la remplacer immédiatement par un autre chien. Cela fera bientôt 10 ans qu'elle nous a quittés et je ne l'ai pas oubliée. Mon gros toutou est toujours aussi présent dans mon coeur et apparaît même souvent dans mes rêves. Tout comme elle le faisait derrière chez moi, je la vois batifoler dans les champs dans son paradis des chiens. (Rire)
Je suis désormais disposée à faire une place dans mon coeur à un autre compagnon. Je t'attends avec impatience mon petit Cooper. Notre longue histoire d'amitié s'apprête à commencer...
mardi 29 mars 2011
Rénos vs réécriture
Tout récemment, nous avons entrepris de restaurer notre salle de bain et un parallèle intéressant entre la démarche de réécriture et de rénovation s'est imposé à mon esprit. En bref, il faut accepter de démanteler certaines structures pour aboutir à la réalisation concrète d'un projet. C'est une sale besogne astreignante, quoique nécessaire, pour pouvoir jouir en bout de ligne du fruit de tous ses efforts.
Hum ! J'anticipe déjà le plaisir d'un bon bain après des heures à suer à grosses gouttes en retravaillant mon manuscrit.
jeudi 24 mars 2011
Marchands d'impolitesse
J'ai été soumise à ce traitement-choc trois fois hier ! Bien sûr, comme client, nous avons toujours le choix de suspendre nos achats et d'aller acheter dans un autre magasin, mais quand ton petit-fils a les yeux pétillants dans l'attente de recevoir son jouet, son livre ou son cornet de crème glacée, tu te la fermes, tu paies et tu bous à gros bouillons...
Je sais, je sais, les commerçants n'ont pas la vie facile ces derniers temps; nous ne sommes pas encore sortis de la récession. Sauf qu'on n'attire pas les mouches avec du vinaigre, comme disait ma grand-mère. Un petit sourire, un merci sincère, un revenez nous voir, ne requiert pas de temps, ni trop d'énergie. Il génère, au contraire, un investissement rentable, car un client satisfait revient régulièrement.
Je n'irai plus jamais renflouer les coffres de ces trois magasins. Et vous ne m'en voyez aucunement désolée !
jeudi 17 mars 2011
mardi 15 mars 2011
Faire le vide
Dans cet article, l'auteur avoue connaître des blocages dans ses projets d'écriture, et parvenir à les surmonter en déposant sa plume pour aller se ressourcer dans la nature. Il a été initié très jeune par son père à devenir contemplatif, ce qui n'a rien d'un état passif, le précise Robert Lalonde dont je cite: "S'arrêter pour regarder n'est pas une perte de temps, encore moins lorsqu'on est écrivain. C'est en fait une effervescence."
Je partage entièrement l'opinion de monsieur Lalonde. Mes arrêts volontaires me procurent toujours une source d'inspiration. Ils ont aussi l'avantage de relancer le processus de création quand j'éprouve des difficultés de ce côté.
N'est-ce pas curieux que l'imaginaire d'un auteur soit stimulé par le vide ? La complexité du phénomène me trouble et m'amuse à la fois...
jeudi 10 mars 2011
Miraculeuse éclaircie dans mon ciel nébuleux
L'heureuse trouvaille m'a laissée d'abord complètement baba, puis je me suis mise à sauter dans mon bureau en criant de joie. J'étais seule à la maison à cette heure et personne n'a été témoin de mon moment de délire. Je vous jure sur ma tête d'auteure mélodramatique, qu'aucun être sur cette terre n'aurait pu me retenir, tant ce détail, tout petit, mais ô combien essentiel, m'a délivrée d'un poids.
Bon ! Si je pouvais maintenant accomplir le même exploit avec mes kilos superflus, je serais au comble du bonheur...
lundi 7 mars 2011
Sur l'autoroute en ce matin de tempête
S'exhibent et gouvernent
Mosaïques de visages
Aux âmes intrépides
Qui s'élancent fragiles
Sur des chemins enneigés
Confiant leurs vies précieuses
À son pouvoir suprême
Hiiiiii !
Changement de vitesse
Coup de volant
Pied sur la pédale
Freinage violent
Bras d'honneur
Propos injuriants...
Le zéro de conduite
Se plante dans le décor
Yessssss !
lundi 28 février 2011
Léo et la magie des mots
Avec les années, la richesse de mon vocabulaire s'est accrue et titille autant, sinon davantage, mon imagination. J'en attribue la fertilité à mon importante collection de dictionnaires; ma section favorite quand je visite les librairies. L'écriture me permet d'assouvir ma passion dévorante. Le métier d'auteure m'a appris qu'il fallait cependant y mettre un frein pour en retirer tous les avantages.
Je croyais être un cas extrême jusqu'à ce que mon petit-fils, Léo, se charge de me démontrer le contraire, ce week-end. J'ai eu l'idée de remplacer ici et là des mots inusités dans le livre que j'étais en train de lui lire. Sa réaction a été instantanée ! Un peu plus et il me disait la phrase de son jouet préféré: "Vers l'infini et l'au-delà !"
La question qui tue, maintenant... (rire) Est-ce une transmission génétique ou affaire courante chez un enfant de quatre ans ? Hum ! À suivre...
lundi 21 février 2011
Chacun ses monstres
Pauvre lui ! Je n'ai pourtant rien à lui reprocher, il a toujours soigné mes dents dans les règles de l'art. J'ai beau me raisonner avant chaque visite, dès que la chaise s'incline, je commence à suer, à hyper ventiler, à prier pour une panne majeure de courant...
J'ai tout tenté pour exorciser ma peur: méditation, hypnose, acupuncture. Je me suis même servie de l'écriture. Cela a donné une nouvelle étonnante, mais pas du tout sécurisante. Mon imagination débridée a créé un monstre à vous faire claquer des dents. (Pardonnez-moi le jeu de mots.)
Mon prochain rendez-vous est à 10h dans une semaine. 7 jours, 168 heures et 10,080 secondes d'ici à, si le calcul est exact. Oh misère ! Délivrez-moi de mes vieux démons !
mardi 15 février 2011
L'impitoyable
D'accord, d'accord, l'impitoyable ! (soupir résigné) J'ai rassemblé mes forces et me suis mise à l'écriture en sachant d'avance que je m'embarquais sur un terrain des plus rocailleux. D'abord, j'attaquais un genre littéraire tout à fait différent de ce dont je suis habituée. Puis, à mon grand désarroi, je dois y figurer parmi les autres modèles d'inspiration. Et pour finir, je sens que j'aurai très peu de temps à lui consacrer. Qu'as-tu à répondre de ça, l'impitoyabe ? Un sourire en coin, le p'tit baveux m'a répliqué: "De un, c'est très sain de bousculer ses habitudes. De deux, la pratique d'écrire sur soi possède un côté thérapeutique. De trois, je m'en fiche, tu en trouveras du temps."
À ce jour, le prologue ainsi que le premier chapitre sont écrits, puis j'ai ébauché le canevas des onze suivants. Satisfait, l'impitoyable ? Ouf ! Il s'est enfin décidé à partir...
jeudi 10 février 2011
Prenez un numéro svp...
Le Choc des esprits n'est même pas terminé, que les personnages du prochain roman font signe d'impatience. Il y en a même d'autres se profilant à l'horizon qui se démènent férocement pour attirer mon attention. Wow gang ! Je n'ai pas trois têtes et trente doigts ! (rire)
Fidèles lecteurs et lectrices de RêveMarie, je m'apprête à vous embarquer pour un voyage au Proche-Orient. Attachez vos tuques, comme on dit par chez nous, ca va brasser en titi !
jeudi 3 février 2011
8 chapitres, 164 pages, 40,000 mots
Hier, j'ai pu profiter d'un autre avantage rattaché à cette belle occupation qu'est devenue la mienne. Au fil des paragraphes, la neige s'accumulait à l'extérieur. Quel bonheur de pouvoir admirer par la fenêtre de mon bureau à la maison cette beauté de la nature, une tasse de thé bien chaud à la main ! J'ai tout de suite pensé à ceux et celles qui se tapaient les routes enneigées et glacées, ou coincés dans les embouteillages monstre, ou pire, impliqués dans un des nombreux accidents diffusés à la télévision en début de soirée. J'ai sympathisé avec eux.
Hier, j'ai oublié les petits et grands désagréments de mon métier pour en apprécier drôlement les privilèges.
lundi 31 janvier 2011
Mon point de vue sur la critique
D'abord, je sais, par expérience, que tout auteur qui se respecte - bien entendu, je sous-entends ici le féminin autant que le masculin - accomplit un travail colossal, qui exige de lui une dose quotidienne de discipline et de renoncements successifs. Il doit sans cesse calmer l'exubérance de son imagination s'il ne veut pas trop inquiéter son entourage. (sourire) Et il se résigne à recevoir une fois par année une compensation non proportionnelle au degré de ses efforts. Voici donc mes premiers motifs d'indulgence qui justifient ma réserve habituelle.
La deuxième raison est, selon l'observation d'Agatha Christie que je cite: "Un auteur est bien mal placé pour jouer les critiques. Les remarques dans la manière qu'il aurait lui-même rédigé telles ou telles phrases ou dans la structure du récit ne sont pas forcément les bonnes pour cet auteur." J'approuve pleinement l'opinion de la perspicace romancière, car chaque livre vient combler les attentes exprimées par un public de lecteurs sans cesse élargi. Et cela va également pour tous les autres domaines artistiques.
Pour terminer, si ma lecture en cours ne soulève pas mon enthousiasme ou que je la juge franchement médiocre, le silence est souvent plus éloquent que le matraquage en règle. Souhaitons plutôt à l'auteur de se reprendre, en lui soulignant au passage que parmi la longue lignée d'écrivains célèbres, ceux-ci n'ont pas tous écrit que des chefs-d'oeuvre !
jeudi 27 janvier 2011
Entretenir sa bulle
Entre les horribles drames familiaux au Québec qui font beaucoup jaser les internautes sur les réseaux sociaux ces temps-ci; l'inquiétante invasion de punaises de lit dont les médias s'amusent follement à nous rabâcher les oreilles pour nous effrayer davantage; les reportages à la chaîne sur le triste sort réservé à nos aînés dans les centres de soins de longue durée, des descriptions qui m'ont donné la chair de poule en me faisant réfléchir tout haut: "Est-ce que, moi aussi, c'est ça qui m'attend un jour ?" Du côté de l'international, la révolte en Tunisie qui s'est étendue en Égypte, puis maintenant gagne le Yémen; l'attentat perpétré par des terroristes dans un aéroport russe dont le bilan s'élève à plusieurs morts et blessés. Ouf ! La liste est interminable... Quoi ? Ah oui ! J'ai oublié de mentionner les tremblements de terre, les inondations dévastatrices, les torrents de boue et les innombrables tempêtes hivernales qui sévissent un peu partout sur la planète.
C'est trop ! Je cours vite replonger dans ma bulle. Là, au moins, tout est fictif... L'écriture m'accorde un avantage inestimable, celui de détourner mon attention des déprimantes actualités.
samedi 22 janvier 2011
Difficultés de parcours de l'écrivain
Soit le fait d'avoir essuyé de nombreux refus avant que mon manuscrit soit accepté par une maison d'édition. Le choix personnel de laisser un travail rémunérateur pour se lancer à temps plein dans l'écriture afin de réaliser le rêve de sa vie. De craquer sous la pression pour respecter l'échéance de l'éditeur et s'apercevoir que ce que l'on a écrit pendant des mois à la sueur de son sang n'est au bout du compte pas très bon et qu'il faut presque tout recommencer. D'accepter de relever le défi en mettant de côté son orgueil au prix de sacrifices volontaires et d'efforts presque surhumains. D'éviter surtout de céder aux affres du doute en ce qui concerne la qualité de son écriture.
Oui... en parcourant l'article ce matin, cela m'a réconfortée. Comprenez-moi bien, je ne suis pas cinglante envers madame Penny, mais plutôt solidaire. J'approuve à cent pour cent le conseil de sa psy: "Dites à votre critique en résidence (le vilain surmoi en l'occurence) de dégager et laisser venir l'écrivain en vous."
J'ai apppliqué cette recommandation en reprenant l'écriture du tome 2 et cela se poursuit dans celle du tome 3. L'inspiration et la passion d'écrire sont de nouveau mes amis. Bien sûr, je "freake" encore par moments, comme le dit si drôlement Louise Penny, mais il m'est plus facile désormais de mettre la "switch à off" ! (rire)
mardi 18 janvier 2011
Les mots, les mots, les mots...
J'avais une humeur de chien battu quand je me suis mise à préparer le souper. (Gros soupir) Je n'avais pourtant aucune raison de buter sur les mots, je connais mon tome 3 par coeur. Pourquoi donc ? me suis-je demandée en coupant les patates comme si j'avais une tronçonneuse dans les mains. La fatigue ? Non, je dors comme un bébé ce temps-ci. Une source de préoccupation ? Rien de ce côté non plus, heureusement. Branle-bas à la maison ? Niet ! Personne, pas même un seul coup de téléphone pour me déranger dans mon occupation. Alors quoi ! me suis-je énervée en claquant la porte du four après y avoir garroché le restant du pot-au-feu. Ma question est restée sans réponse jusqu'à l'heure du coucher.
Ce matin, ô miracle ! les mots se sont alignés docilement sur ma page comme de sages petits élèves ! J'ai repris le temps perdu en l'espace d'une heure d'écriture seulement. Je vous jure, je n'avais pas assez de mes dix doigts pour suivre le tempo endiablé. C'est un vrai mystère ! me suis-je écriée, en remettant en cause ma journée d'hier.
Ce qu'il faut que je retienne de tout ça, c'est que la création ne se contrôle pas, mais la patience, en revanche, peut se maîtriser. Bonne fée, où que tu sois, pourquoi as-tu oublié de me faire don de cette indispensable qualité à la naissance ?
mercredi 12 janvier 2011
Mon coeur saigne pour toi Haïti
Dans mon cas, lors du meurtre du président JFK, j'étais en classe et mon professeur fondit soudainement en pleurs; pour le meurtre du pasteur militant Martin Luther King, ma famille et moi étions attablés au souper et je chipotais dans mon assiette, ce qui me donna une bonne raison de déposer ma fourchette; lors de l'attaque des terroristes à New York, j'étais sur mon tapis roulant et je faillis tomber quand, sur l'écran en face de moi, je vis le premier avion s'écraser dans l'une des tours jumelles.
Le 12 janvier 2010, pendant que mon mari se chargeait d'ouvrir une bouteille de vin pour accompagner notre repas du soir, j'entendis le lecteur de nouvelles annoncer le tremblement de terre en Haïti. Quelques minutes plus tard, la télé nous montrait des images dévastatrices ainsi que des gens blessés qui couraient affolés dans les rues de Port-au-Prince. Le souper resta intouché sur la table; nous finîmes le vin pour contrer les scènes d'horreur qui se succédaient sans interruption.
Un an après, les rescapés de cette catastrophe croupissent toujours dans des tentes dans des conditions d'insalubrité. Toutes les excuses du monde ne justifient pas que l'on condamne ces pauvres gens à vivre dans cette misère. Même si les Québécois ont réagi favorablement en grand nombre pour venir en aide aux sinistrés, il reste encore tant à faire pour les sortir de leur enfer quotidien.
Prendre une minute aujourd'hui pour se rappeler comment nous étions bouleversés par cette tragédie, c'est bien. Prendre le temps d'investir une somme dans une bonne cause, c'est mieux...
samedi 8 janvier 2011
Il pleut, il pleut, bergère...
Tant mieux si je me trompe, mais j'estime que nous devons rester vigilants. Sans être alarmiste, je crois que nous avons là un avertissement de la nature. Réagissons ! Notre Terre est trop précieuse pour la laisser se dégrader ainsi. Songeons aux générations futures à qui nous léguerons un bien piètre héritage.
Histoire de mettre un terme à mes pensées déprimantes, je sors à l'instant prendre l'air. Devrais-je apporter mon parapluie, au cas où une autre pluie d'oiseaux morts me tomberait sur la tête... Pffff!
mardi 4 janvier 2011
Oups ! J'ai triché...
La semaine dernière, j'ai succombé à l'envie d'ouvrir le fichier du tome 3. Juste un petit coup d'oeil, ai-je pensé... Eh bien oui ! Comme Ève, je n'ai pu m'empêcher de mordre dans l'écriture, alors que j'avais décidé de prendre une pause jusqu'au 3 janvier. Que voulez-vous ? L'inspiration était au rendez-vous ! Et depuis, elle me colle aux basques, comme dit l'expression française. Chaque auteur(e) sait qu'il ne faut pas négliger cette grande dame quand elle se présente.
Changement de sujet. Pour ceux et celles qui sont passés me voir au Salon du livre de Montréal, histoire de vous faire patienter, je vous avais promis quelques indices à propos du dernier tome de la série RêveMarie. En voici un premier (extrait livre Esaïe, chapitre 14, verset 12):
Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant, fils de l'aurore ?
Toi qui terrassais les nations, comment est-il possible que tu aies été abattu à terre ?
Tu disais en ton coeur: "Je monterai au ciel, j'élèverai mon trône bien au-dessus des étoiles divines. Je siégerai en roi sur la montagne de l'assemblée des dieux, aux confins du septentrion. Je monterai au sommet des nuages, je serai semblable au Très-Haut."
Mais te voilà précipité dans le séjour des morts, dans les profondeurs de l'abîme !
Vous aimez l'indice ? (rire) Bon ! Un travail colossal m'attend, mais je vous assure que j'y retourne avec plaisir. Car entre vous et moi, j'exerce le plus beau métier du monde.