mercredi 29 juillet 2015

L'exploratrice des mots

Je me suis fait une légère bursite au pied en courant. Ça m’a obligée de rester tranquille pour un bout, alors j’ai décidé de me lancer dans les recherches pour mon prochain livre, étant donné que je suis rendue au déroulement de l’intrigue.

J’adooooore cette étape !

Fouiller sur Internet et dans les dicos, accumuler les photos et les documentations me rend totalement fébrile. Pourquoi ? Parce que ces recherches n’ont pas juste l’incidence de vérifier avec exactitude ce que j’écris, elles me rapprochent aussi de mes personnages. J’ai l’impression de ressentir davantage leurs émotions, de faire partie du décor, d'être dorénavant en mesure de tisser l'intrigue comme le ferait l'araignée de sa toile.

Oui, je sais, c’est complètement farfelu ce que je dis là ! Surtout que c’est moi qui crée cette histoire de toutes pièces. Hahaha ! Appelez-moi pas maboule ! 

Farce à part, les recherches sont vraiment cool, surtout quand elles sont faites sur le terrain. La semaine prochaine, je me rendrai sur place pour explorer la région, prendre des photos et parler aux habitants de cette bucolique municipalité située dans le Vermont.

Et qui sait ? Peut-être vais-je y rencontrer de nouveaux personnages ? 

mardi 21 juillet 2015

Publier, mais pas à n'importe quel prix !

Malgré le fait qu’il est difficile de percer dans le monde de l’édition, plusieurs rêvent d’être publiés, un jour. Et je les comprends, car ce fut mon cas. Mais ma première expérience ne s’est pas très bien déroulée. Je vous raconte…

Une maison d’édition (elle n’existe plus heureusement) m’a téléphonée pour m'offrir un contrat sur mon premier roman. L’éditrice m’a annoncé qu’elle m’enverrait le document très bientôt par courrier.

J’ai flotté sur un nuage pendant cinq jours.

Lorsque j’ai pris connaissance dudit contrat, cette maison d’édition me demandait d’investir de l'argent dans la publication du roman et il y avait également plein de clauses abusives qui me liaient à elle.

J’ai beaucoup, beaucoup pleuré.

Je leur ai renvoyé le contrat avec les clauses indues rayées et sans ma signature apposée nulle part. L’éditrice m’a rappelée pour me tenter à nouveau. J’ai raccroché quand elle a eu le front de me lâcher d’un ton mesquin que je faisais une grave erreur et que la plupart des maisons d’édition fonctionnait ainsi.

AVIS AUX ASPIRANTS ÉCRIVAINS DONT LE ROMAN A ÉTÉ RETENU : NE JAMAIS FAIRE AFFAIRE À UNE MAISON D'ÉDITION QUI VOUS DEMANDE DES SOUS !

Même si on vous dit que c’est pour corriger/réviser votre manuscrit dans le but d’être publié ultérieurement, c’est une tactique déguisée de compte d’auteur. L’UNEQ ou l’ANEL ont des contrats types sur leur site. Comparez le vôtre et le leur et sachez qu’un contrat, ça se négocie !

Mon histoire se termine bien, parce que j’ai eu la chance de tomber par la suite sur deux excellentes maisons d’édition. Une relation de confiance s’est établie dès le départ et elle existe toujours à ce jour.



mardi 14 juillet 2015

Le goût de ne rien faire

Est-ce que ça m’arrive des fois de vouloir végéter, chiller comme disent les jeunes ?

Tous les matins, je me dis : « Aujourd’hui, prends donc ça relaxe ! Pas d’écriture, pas d’activités physiques. » O.K. Bon, une journée off, ça ne peut que me faire du bien. Regarder la télé, pitonner sur la tablette, ou alors m’étendre comme une larve sur le divan et piquer un bon roupillon, c’est tentant n’est-ce pas ?

Hmm… J’essaie très fort, mais je ne suis pas capable ! La bougeotte me prend au bout de quelques minutes. Suis-je anormale que diable ?!

L’explication est pourtant simple. Au lieu de stimuler mes neurones, l’écriture les tranquillise (la lecture fait de même en passant) et l’activité physique s’occupe d’évacuer le stress de l’autre partie importante de mon anatomie, ma carrosserie. Par conséquent, je suis plus reposée à la fin de la journée, si j’ai accompli ces deux tâches.

Hans Christian Andersen disait: “Enjoy life. There’s plenty of time to be dead.” Traduction personnelle : Mords dans la vie ! Tu auras tout le temps voulu pour moisir quand tu ne seras plus de ce monde. 




H. C. Andersen et moi au Central Park de New York.

mardi 7 juillet 2015

État d'esprit de l'écrivain

Voici les 5 recommandations que j’observe à la lettre du célèbre auteur Stephen King ainsi que ses commentaires :

1. Écrire d'abord pour soi, ne penser au lecteur qu'après. "Lorsque vous écrivez une histoire, vous vous la racontez à vous-même. Lorsque vous la réécrivez, votre tâche principale consiste à enlever tout ce qui n'est pas dans l'histoire." 
2. Ne vous préoccupez pas du qu'en dira-t-on. "Si vous cherchez à écrire aussi honnêtement que vous le pouvez, vos jours comme membre de la bonne société sont comptés." 
3. Avoir confiance en soi. "Je suis convaincu que la peur est à l'origine de mes plus mauvaises pages." 
4. Rester fidèle à son propre style. "Personne ne peut imiter l'approche d'un écrivain à un genre précis, même si ce qu'il fait semble simple." 
5. Écrire rend heureux. "Le but de l'écriture n'est pas de faire de l'argent, de devenir célèbre. Il s'agit d'enrichir les vies de ceux qui liront votre œuvre, et d'enrichir aussi votre propre vie... J’ai écris pour la simple joie de la chose. Et si vous le faites pour la joie, vous pouvez le faire pour toujours."

Si vous voulez en savoir plus sur l’écrivain prolifique, je vous conseille son livre :