mardi 21 avril 2015

Parce que la vie continue

J’ai pris quelques jours de vacances après avoir terminé ma révision linguistique. Un petit répit afin de mettre à off (ou presque) les idées qui fourmillent sans cesse dans ma matière grise. J’attends de recevoir la prochaine et dernière étape du roman : la révision des épreuves. Après cela, ça sentira aussi bon pour moi que la coupe pour un joueur du Canadien de Montréal. C’est l’aboutissement des efforts, la récompense tant espérée, le fruit de la victoire ; une cinquième en ce qui me concerne.

Bon, eh bien, qu’est-ce que je fais pendant ce temps-là? Facile, je me prépare à écrire le suivant. Je me farcis des tas de livres, je fais de nombreuses recherches, je compile des notes et des idées, je regarde toutes les séries et les films que j’ai ratés pendant que j’étais absorbée dans mon travail. Il y a quelques jours, j’ai décidé que ce sera un polar avec un brin fantastique. Yéééééé ! J’ai tellement hâte de m’y plonger. Pour celles qui s’inquiètent, je ne délaisse pas la littérature féminine. Les synopsis pour les suites des Matantes et du prochain roman (désolée, je ne peux toujours pas vous dévoiler le titre) sont rédigés, les personnages élaborés et tout et tout…

Le beau temps étant revenu, j’ai recommencé à courir. Youpi ! La hanche mal en point tient le coup. Merci à ma chiro ! Je me suis inscrite à deux parcours de 5 km. On verra ensuite pour les autres. Mes vacances d’été à la mer en famille sont réservées. D’autres se profilent à l’automne ; un long séjour sur un continent où je ne suis jamais allée, qui me fait rêver depuis que je suis toute petite.  

Je me l’offre parce que la vie continue et qu’elle est tellement belle.
La vie ce n’est pas seulement respirer, c’est avoir le souffle coupé. (Alfred Hitchcock)

lundi 13 avril 2015

La vie

Nous nous côtoyons quotidiennement toi et moi.
Tu coules dans mes veines depuis si longtemps que je te connais si bien maintenant.

La peur et la défiance ne font pas partie de notre cheminement. Nous marchons avec assurance main dans la main depuis que j'ai l'âge de le faire toute seule. 
Je ne te prends pas pour acquis. Je te respecte trop pour ça. Alors, je mords avec appétit dans tout ce que tu m'offres, dans tout ce que tu me proposes, dans tout ce qui pourrait se défiler à mon regard. 

Si c'est ton opposé qui aura le dernier mot en finale, toi tu peux te vanter d'avoir possédé tous les autres depuis le tout premier jour :
Les mots tendres, justes, magiques, savants, évocateurs... 
Les mots terribles, insignifiants, injurieux, inutiles, maladroits...
Il y en a trop pour tous les énumérer ici. 
Disons que tu m'as laissé le choix selon mon humeur.

Ô fidèle complice de tous mes anniversaires, je te remercie pour tes bontés, tes douceurs, ainsi que pour toutes les vicissitudes qui m'ont permis de m'épanouir, de m'améliorer et de m'assagir. 

Je te réserve une place dans mon cœur depuis toujours et aussi longtemps que tu le voudras. 




samedi 11 avril 2015

La mort

Ça fait deux fois que nous nous affrontons toi et moi.  

La première fois, j'ai eu très peur en te voyant approcher doucement, sournoisement. 
Je t'ai crié : "Va-t-en ! Elle n'est pas prête à partir. Tu vois bien qu'elle s'accroche. Laisse-nous-la encore un peu, quelques années, quelques mois, sinon quelques jours... " Je t'ai suppliée, mais tu ne m'as pas écoutée. 
Tu as profité de mon absence pour me l'enlever. 

La deuxième fois, j'ai osé te défier en te reconnaissant. 
Je t'ai dit : "Allez, vas-y, emporte-la, c'est ce qu'elle demande. Elle est prête ! N'attends pas qu'elle soit à bout de souffle..." Je t'ai suppliée pendant des heures. Tu as fait la sourde oreille. 
Tu as profité de mon absence pour me l'enlever.

J'ai compris que c'est toi qui mènes le bal. On ne gagne jamais contre toi. Tu as le dernier mot tout le temps. 

Quand ça sera mon tour, ( je ne suis pas pressée, je te l'assure), j'aurai quelque chose à te dire avant que tu m'emportes. 
Prépare-toi à avoir la pire engueulade de ta chienne de vie !