vendredi 22 juillet 2011

Est méchante !!!

Je viens de lire un article qui dit qu’être trop gentil(le) risque de vous empoisonner la vie. Qu’il faut être un peu plus méchant(e) pour en apprécier à sa juste valeur toutes les facettes. Quand les « je dois, je devrais » vous défient à chaque moment, que vous ne pouvez vous empêcher de respecter toutes les normes régissant votre existence, ce qui fait en sorte que tout devint une source de stress, il est temps de briser vos chaînes et d’en sortir ! « Soyez méchant(e), soyez heureux (se) ! », écrit l’auteure de cette revue américaine. (Family circle)

En sortant des chemins battus, on s’accorde une grande faveur, selon Miss Edelman. Ça engendre un regain d’optimisme, une bouffée d’espoir, un renouveau existentiel ! On en retire un bien-être physique et mental, tout comme le chien duquel on aurait détaché la laisse. Quel bonheur de rouler par terre, les quatre pattes en l’air ! Pourquoi refuse-t-on d’en faire autant ?

Notre cerveau humain est le coupable apparemment. Ce serait la peur de déplaire ou de décevoir autrui. Combien de fois avons-nous entendu : « La famille, les amis comptaient sur toi… Mais, mais, tu dis toujours oui à tout le monde… Ton opinion m’étonne ; je te croyais de notre bord… » Être méchant(e) (je traduis par s’autoriser de refuser ou de ne rien dire tout simplement) libère nos frustrations. Nous nous en sortons gagnants et fiers de nous. Ça peut même devenir très amusant d’enfreindre toutes les règles !

Est-ce que ça vous tente ? Moi oui !

vendredi 15 juillet 2011

Lecture désintéressée... jamais plus!

Depuis que l'écriture est devenue une occupation quotidienne, je ne suis plus capable de m'abandonner à une livre écrit par d'autres. La tentation de l'analyser sur toutes ses coutures est trop forte.

Je me promets chaque fois qu'il doit en être autrement. Je m'installe confortablement et j'entame les premières pages. Laisse-toi aller ! me dis-je en prenant une grande respiration. Retrouve ce plaisir, cet état d'âme qui t'allumait autrefois. Ça fonctionne pour un moment. Mais hélas ! Ma fâcheuse manie reprend vite le dessus. Ma pensée s'accroche sur un mot, une phrase, un personnage, le temps d'un verbe, l’orthographe, les dialogues, le style et l’originalité de l'auteur(e), et j'en oublie... Misère ! Je ne parviens tout simplement pas à me discipliner. Même les classiques y passent !

J'ai essayé de lire en anglais en souhaitant que l'histoire ne se répète pas. Pfft ! C'est pareil ! C'est l'envers de la médaille, me soulignent les écrivains chevronnés. C'est le lot de chaque artiste de vouloir apprendre pour s’améliorer, se renouveler, se démarquer.

N'empêche, quand j'ai vu cette femme assise sur un banc l'autre jour, le nez plongé dans son bouquin et le sourire fendu jusqu'aux oreilles (L'escapade sans retour de Sophie Parent de Mylène Gilbert-Dumas: récit fabuleux en passant !), j'ai eu un regard jaloux et un pincement au coeur...

samedi 2 juillet 2011

The birds !!!

Vous vous souvenez du film culte d'Alfred Hitchcock où une nuée d'oiseaux s'en prend à un village et à ses occupants ? Ce film a longtemps peuplé mes cauchemars dans ma jeunesse ; il a aussi contribué à enflammer mon imagination. Au moindre petit attroupement d'oiseaux, je croyais être attaquée et je courais à toutes jambes me réfugier à l'intérieur. Le temps a réussi à calmer mes peurs, jusqu'à tout récemment...

Un couple de carouges a élu domicile dans mon lilas qui est situé à côté de ma terrasse. Un nid s'y trouve, car je peux très bien entendre piailler les oisillons. Chaque fois que je sors pour aller dans ma cour, je provoque une panique chez les parents. Ils me tourbillonnent autour en battant des ailes. Vous êtes au courant, j'ai un chiot depuis un mois ; il me faut le sortir fréquemment pour assurer sa propreté. Eh bien, le mâle frise maintenant la folie furieuse. L'oiseau va même jusqu'à m'attaquer ! Il fonce vers moi en faisant un étrange bruit pour m'effrayer. Savez-vous quoi ? Ça marche ! J'attrape mon chien et prends mes jambes à mon cou.

J'ai fait des recherches sur le net et ce n'est pas inusité apparemment. Le carouge est très territorial tant que ses petits n'ont pas quitté le nid. Je n'ai aucune intention de déplacer celui-ci, car c'est après tout un phénomène propre à la nature. Je devrai donc m'armer de patience et de courage d'ici là. (Gros soupir) Si quelqu'un d'entre vous a un truc, je l'apprécierais énormément. À mon grand désarroi, mes cauchemars sont revenus la nuit dernière...